Réduction des risques de catastrophes : une stratégie nationale validée

Le chargé de mission du ministère en charge de l’action humanitaire, Boureima de Salam Ouédraogo (milieu): « les catastrophes créent des conséquences telles que des pertes en vie humaine et économiques avec la décimation du cheptel».

Le ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale a organisé un atelier de validation d’une stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes, lundi 30 septembre 2024 à Ouagadougou.

Le Burkina Faso est exposé à diverses catastrophes d’origine naturelle ou anthropique
qui entravent son développement social et économique. Afin de parvenir à une réduction substantielle des pertes et risques liés à ces phénomènes, le ministère de l’Action
humanitaire et de la Solidarité nationale avec l’appui du Programme des
nations unies pour le développement (PNUD) a tenu un atelier de validation de la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes, lundi 30 septembre 2024 à
Ouagadougou.

Le chargé de mission du ministère en charge de l’action humanitaire et de la solidarité nationale, Boureima de Salam Ouédraogo a indiqué que cet atelier de validation
est un processus qui a été entamé depuis mars 2024. Selon lui, la validation de cette stratégie permet aux acteurs ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers de pouvoir
conjuguer les efforts et travailler en synergie pour réduire l’ensemble des
catastrophes dans leur typologie au Burkina Faso.

La validation de cette stratégie par les participants va permettre la réduction des risques de
catastrophes.

Au pays des Hommes intègres, il existe deux types de catastrophes d’origine naturelle et anthropique, a-t-il fait savoir. En matière de catastrophes naturelles M. Ouédraogo a évoqué les inondations, les sécheresses, les vents violents etc. qui compromettent dangereusement la sécurité alimentaire. « Ces phénomènes créent des conséquences telles que des pertes en vie humaine et économiques avec la décimation du
cheptel », a-t-il souligné.

S’agissant de catastrophes d’origine humaine, le chargé de mission a mentionné le terrorisme, l’insécurité routière, le paludisme… Pour le représentant du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), Dieudonné Kini, toutes les catastrophes citées ont des impacts très importants sur le développement.

« Ce sont des phénomènes qui retardent le processus de développement. Ils annulent également les efforts du développement réalisés dans le passé par le pays » ,a-t-il confié. Pour lui, permettre au Burkina de se doter d’une stratégie qui permet de mieux appréhender les catastrophes et faire face aux conséquences est salutaire.

Aly SAWADOGO
Adjatou Béré TRAORE
(Stagiaire)

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