Seini Seydou Zakaria, président du CJPS-AES : « nous avons choisi de faire du journalisme un outil de résistance et de libération collective »

Le président du CJPS-AES, Seini Seydou Zakaria (milieu), a aussi exprimé le soutien indéfectible du Consortium aux Forces de défense et de sécurité engagées sur le théâtre des opérations.

Le Consortium des journalistes pour la paix et la sécurité dans les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (CJPS-AES) a animé un point de presse, le lundi 14 juillet 2025, à Niamey au Niger. 

Dans cette déclaration, le président du Consortium des journalistes pour la paix et la sécurité dans les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (CJPS-AES), Seini Seydou Zakaria, a d’abord rappelé que la création de son mouvement s’inscrit dans un contexte de basculement historique, précisant, à cet effet, que depuis la prise de pouvoir par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le 26 juillet 2023, sous la conduite du général d’Armée Abdourahamane Tiani, le pays a entamé un « processus inédit de refondation de l’Etat ».

« En moins de deux ans, des avancées significatives ont été réalisées, malgré les pressions diplomatiques, les sanctions injustes et les campagnes de désinformation, le CNSP a démontré sa capacité à gouverner, sécuriser le territoire et faire renaître l’espoir dans les cœurs d’un peuple trop longtemps oublié », a-t-il soutenu. Dans ce combat pour la souveraineté, a ajouté Seini Seydou Zakaria, les journalistes ont joué et continuent de jouer un rôle crucial face aux campagnes de désinformation, aux récits biaisés imposés par certains médias internationaux et aux pressions multiformes sur les régimes de transition.

« La presse sahélienne a tenu bon, portée par des femmes et des hommes attachés à la vérité, à l’éthique professionnelle et à l’intérêt supérieur de la Nation », a fait remarquer Seini Seydou Zakaria. Pour lui, les journalistes patriotes ont été les relais fidèles de la voix du peuple sahélien, en exprimant les attentes des populations souvent ignorées des agendas diplomatiques, les démystificateurs des manipulations médiatiques, en apportant des éclairages alternatifs face aux récits alarmistes et stigmatisants sur les transitions, les  éducateurs citoyens, en expliquant les choix stratégiques des autorités, en vulgarisant les réformes entreprises et en favorisant l’adhésion populaire autour des idéaux de souveraineté, de dignité et de sécurité et les garants de la paix sociale, en prônant l’unité nationale, la cohésion intercommunautaire et le dialogue inclusif.

Le CJPS-AES a, enfin appelé l’ensemble des journalistes sahéliens, les organes de presse, les écoles de journalisme, les associations professionnelles et les partenaires techniques et financiers à soutenir cette dynamique de renouveau médiatique afin de bâtir ensemble un journalisme de résistance, de résilience et de reconstruction. « Dans un monde où l’information est devenue une arme, nous avons choisi de faire du journalisme un outil de paix, de résistance et de libération collective », a-t-il rassuré. 

La rédaction

Source : Agence nigérienne de presse

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.