En dépit des appels des ministres des Affaires étrangères du G7 réunis au Japon, de l’ONU et des Etats-Unis « à mettre immédiatement fin à la violence », les combats continuent.
Au quatrième jour du conflit des explosions ont secoué Khartoum ce matin où la situation reste ‘’chaotique’’.
Dans le ciel de la capitale, les avions de l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du pays depuis le putsch de 2021, tentent de venir à bout des tirs intenses des blindés de paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, son second pour le coup d’État devenu depuis samedi son ennemi juré.
Quant aux habitants ils restent cloîtrés chez eux sans électricité ni eau courante et voient leur stocks de nourriture fondre. Les rares épiceries ouvertes préviennent qu’elles ne tiendront plus longtemps sans réapprovisionnement.
Le conflit entre les deux généraux, latent depuis des semaines, a explosé quand ils ont été forcés d’annoncer leur plan pour intégrer les FSR aux troupes régulières. Incapables de s’accorder sur un calendrier et les conditions de recrutement, ils ont fait parler les armes.
Sidwaya.info