Système d’information de l’administration publique : des acteurs de la digitalisation échangent pour renforcer le réseau

L’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) tient, les 19 et 20 décembre 2022, à Ouagadougou, la IVe édition de la rencontre technique des Directeurs et responsables des services informatiques (DSI) de l’administration publique.

Les Technologies de l’information et de la communication (TIC) sont devenues de nos jours un levier dans la transformation des pans entiers des activités humaines. A cet effet, le Burkina Faso dispose d’un Réseau informatique national de l’administration (RESINA), permettant de publier des services sur internet. Mais, cet instrument n’est pas à l’abri des cyber-menaces. Pour parer à toute éventualité, l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) a décidé de porter la réflexion sur la « Politique de sécurité du système d’information (PSSI) du Réseau informatique national de l’administration (RESINA) », les 19 et 20 décembre 2022, à Ouagadougou. Pour la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabané, cette IVe édition de la rencontre technique des Directeurs et responsables des services infor-matiques (DSI) de l’administration publique offre l’opportunité entre autres, d’examiner la cartographie des risques en matière de sécurité du RESINA, de présenter le plan d’actions triennal de la PSSI ainsi que la charte du bon usage du réseau national.

Pour ce faire, elle a invité les participants à analyser « avec soins » la charte qui précise les règles à respecter en matière de sécurité informatique mais aussi celles relatives à l’utilisation des outils et moyens mis à disposition pour l’accomplissement des différentes missions. Mme Zerbo a également donné l’assurance aux participants que leurs recommandations sont attendues avec impatience par le département. « Nous ne pouvons pas aujourd’hui parler d’infrastructures informatiques ou de systèmes d’information sans une attention particulière à la sécurité qui permet d’avoir une confiance aux données et des services utilisés », a-t-elle indiqué. Le directeur général de l’ANPTIC, Dr Inoussa Traoré, a expliqué que le RESINA est l’’une des infrastructures numériques du Burkina Faso permettant l’interconnexion des différentes structures de l’administration publique tout en facilitant le partage et l’exploitation des services informatiques. Cependant, a-t-il fait savoir, cet outil fait face à des difficultés qui ne sont pas clairement perçues par ses différents usagers. A l’entendre, au niveau de certaines institutions de l’administration publique, des tentatives de piratage sont parfois constatées d’où la nécessité d’anticiper.

Aly SAWADOGO

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