Un chantier en souffrance à Houndé

Les communes minières ont salué l’opérationnalisation du Fonds minier de développement local (FMDL), censé financer les investissements locaux. Cependant, Kantigui a appris que le chantier de trois salles de classe de l’école de Lonkuy dans le village de Kari (commune de Houndé), financé par le Fonds minier, est en souffrance. Selon la source de Kantigui, le chantier devrait commencer courant avril 2020 pour 120 jours, mais il aurait démarré en fin août, pour s’arrêter deux semaines plus tard, au stade de la fondation. Et pour cause, a-t-on dit à Kantigui, les ouvriers ont abandonné le travail parce qu’ils n’auraient pas été payés. Kantigui s’inquiète de la situation, si l’on sait que les trois classes devaient être achevées en vue de cette rentrée scolaire.


Les ambitions de la commune de Falagountou

Kantigui a été sidéré de l’usage des ressources du Fonds minier de développement local par la commune de Falagountou. En effet, pour le reliquat de la deuxième tranche de financement, 17 activités d’un montant total de 621,811 millions F CFA ont été soumises à l’appréciation du comité communal de suivi dudit fonds.

Parmi ces activités, Kantigui retient, entre autres, la construction de la clôture et l’aménagement de la cour de la boulangerie de Falagountou pour un montant de 15 millions F CFA, celle de la Circonscription d’éducation de base (CEB) à 25 millions, de la clôture de l’école « B » à 30 millions et l’électrification du lycée à 20 millions. En rappel, la commune a bénéficié de 2,127 milliards F CFA en 2020. Kantigui appelle les autorités communales de Falagountou à un bon usage des fonds obtenus.


Manon construit son barrage à mains-nues

La population de , secteur 8 de la commune de , est confrontée à un problème d’eau depuis des années. Pour surmonter cette difficulté, les habitants se sont mis à l’œuvre, creusant sans machine, un barrage. Kantigui en a fait le constat en mai dernier. Il a vu des femmes et des hommes qui, avec des pioches, des pelles, des brouettes, des charrettes et des tricycles, se sont mis à la tâche pour construire cette retenue d’eau, dont la digue mesure 100 mètres.

« Les autorités ne peuvent pas tout faire », a expliqué à Kantigui, l’un des responsables du projet. Ainsi, chaque groupe social a apporté sa contribution à la réalisation de l’infrastructure. Kantigui exhorte donc les autorités municipales ou nationales à inscrire le projet dans les prévisions budgétaires de 2021.


Conflit foncier à Panzani : les «vrais documents » de Jacques Ouédraogo

Kantigui a été choqué, la semaine dernière, par les informations faisant écho de la destruction d’une mosquée à Panzani dans l’arrondissement 9 de Ouagadougou. Pour mieux comprendre le conflit qui oppose Jacques Ouédraogo à Moussa Guigma, tous deux revendiquant la parcelle où était bâtie la mosquée, Kantigui a rencontré une source bien imprégnée du dossier. Selon ses révélations, c’est en début janvier 2019 que M. Guigma a débuté la construction de la mosquée et le 12 du même mois, il aurait reçu l’injonction de la Police municipale d’arrêter les travaux.

Contre toute attente, il aurait poursuivi les activités et aurait reçu une seconde injonction d’arrêt, le 6 février 2019. Pour rentrer dans « ses droits », Jacques Ouédraogo a porté l’affaire en justice. Selon l’informateur de Kantigui, une ordonnance du référé n°34-2/ 2019 du 24 mai 2019 a ordonné la cessation immédiate des travaux de construction sur le terrain. Le 16 août 2019, les travaux sur la parcelle ont encore été constatés. Le 10 juin 2020, une ordonnance de démolition a été délivrée aux frais de Moussa Guigma.
Selon la source de Kantigui, au regard des documents délivrés au sieur Ouédraogo, il est en droit de revendiquer l’appartenance de la parcelle querellée. Kantigui souhaite que les protagonistes trouvent une solution au problème.


La « Famille au village » de Dassa, ce samedi

En déplacement dans la province du Sanguié, Kantigui a appris, avec beaucoup de satisfaction que la deuxième édition de « Famille au village » se tient le samedi 26 septembre prochain à Dassa. Plusieurs activités sont au programme de cette manifestation, notamment une communication sur le thème : « Accident de la circulation : conséquences et précautions à prendre », une opération de don de sang, une nuit culturelle, une rue marchande, etc.

Dans le contexte de la COVID-19, Kantigui se réjouit du fait que le comité d’organisation de cette activité ait pris des dispositions de prévention contre la pandémie, notamment le port obligatoire du masque et l’interdiction formelle de se serrer les mains. « Famille au village », faut-il le rappeler, est né de la volonté des jeunes de Dassa, regroupés sous la bannière du « Mouvement Famille au village », de promouvoir le développement socio-économique et culturel de la localité. Cette fête vise aussi à rassembler, en une journée, les ressortissants de Dassa autour des valeurs de cohésion sociale, de paix et de développement.


Le cri du cœur d’un enseignant de Solenzo

Selon des informations parvenues à Kantigui, c’est la croix et la bannière pour certains responsables de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de la province des Banwa, d’obtenir un arrêté de nomination afin de bénéficier des indemnités de responsabilités y afférentes. Font partie de ceux-là, Issoumaila Zongho, un instituteur certifié, nommé chargé de statistiques à la CEB de Solenzo III.

Celui-ci qui s’est confié à Kantigui déplore une lenteur dans la délivrance de cet arrêté dont la responsabilité incomberait à l’autorité régionale. A travers Kantigui, il espère que son cri de détresse parviendra au ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, afin qu’une solution soit trouvée au plus vite.


Affaire Bassolma Bazié : l’avis du Conseil d’Etat

Dans ses fouilles, Kantigui est tombé sur la décision du Conseil d’Etat en rapport avec l’affaire Bassolma Bazié, actuellement en conseil de discipline. En substance, Kantigui a pu saisir dans ledit document qu’effectivement, des dispositions internationales autorisant à donner des facilités aux agents publics responsables syndicaux existent.

Toutefois dans ce flot d’instruments, le Burkina Faso a ratifié certains mais pas d’autres. Aussi, là où le pays s’est engagé, il lui est donné la latitude de procéder à des aménagements à l’interne afin de clarifier les modalités de ces facilités. Ce qui n’est pas encore une réalité au pays des Hommes intègres, selon ce que Kantigui a pu lire.

Ainsi, selon le Conseil d’Etat, « évoquer une disposition qui n’existe pas est erroné. De même, monsieur BAZIE Bassolma qui n’a pas été mis à la disposition de son organisation et qui n’a pas sollicité être dans une position particulière du fait qu’il est Secrétaire général d’une centrale syndicale, ne saurait se prévaloir d’un communiqué final (NDLR : celui de la rencontre gouvernement-syndicats de janvier 2010) qui n’a point de valeur juridique ».

En somme, Kantigui constate que selon le Conseil d’Etat, M. Bazié doit continuer, du moins pour l’instant, à exécuter les volumes horaires réglementaires dévolus aux professeurs des lycées et collèges de son rang.
En attendant le dénouement final, Kantigui espère que cette situation ne va pas raviver les tensions entre le gouvernement et les syndicats.

Kantigui
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