Une convention à polémique

Une convention à polémique
Kantigui a appris que le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales a signé une convention de partenariat avec 132 établissements privés regroupés au sein d’une association, pour cette rentrée scolaire 2020-2021. Selon la source de Kantigui, cette convention, bien qu’utile pour l’absorption des élèves, poserait problème. En effet, il est revenu à Kantigui que parmi les établissements retenus, certains ne rempliraient pas les conditions d’éligibilité requises. Rappelant qu’aucune instance délibérative chargée de statuer sur les dossiers de demande d’affectation d’élèves admis aux concours d’entrée dans les établissements d’enseignement secondaire privés ne s’est pas encore tenue, la source de Kantigui ajoute que la convention est jugée discriminatoire par certains établissements, en ce qu’elle privilégie d’autres. Kantigui souhaite être éclairée sur cette convention, censée contribuer à l’amélioration de l’offre éducative au Burkina Faso.

Caution pour la présidentielle : l’ASCE-LC redoute un blanchiment d’argent
Dans une note de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), adressée au président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dont Kantigui a obtenu copie, le contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga, exige de tous les candidats à l’élection présidentielle de 2020, la justification de l’origine et des modalités de mobilisation de la caution de 25 millions F CFA. « Ces justificatifs devront parvenir à l’ASCE-LC afin d’être reversées au Conseil constitutionnel pour la mise en œuvre des prérogatives à elle reconnues par le Code électoral », a pu lire Kantigui. Pour M. Ibriga, cette opération vise non seulement à s’assurer de l’intégrité et la probité des candidats à la magistrature suprême, mais aussi à prévenir les risques de blanchiment d’argent ou d’utilisation de fonds acquis par des pratiques illégales et de corruption dans le processus électoral. Kantigui espère donc que ceux, parmi les 23 candidats, qui ont payé la caution, apporteront les justificatifs demandés.

Le billet de la discorde
Kantigui a récemment été témoin d’une scène déplaisante dans une grande station-service de la place. Alors qu’il patientait dans la file, il a été attiré par des voix de plus en plus discordantes. Un homme, qui est revenu sur ses pas, vociférait contre un pompiste, parce qu’il manquerait 5 000 F CFA dans sa monnaie. Pour le pompiste, la réclamation devait être faite sur-le-champ et non a posteriori. Face aux menaces du client de porter l’affaire le lendemain, devant la direction générale, le pompiste s’est résolu à restituer le prétendu manquant. Mais c’était sans compter sur l’intervention d’un autre client, qui s’est opposé à la démarche du pompiste. Pour le justicier de circonstance, il n’était pas question que le pompiste paie de sa poche. Celui-ci a alors proposé au plaignant de revenir après l’arrêt des comptes pour voir ce qui pouvait être fait. Malheureusement, pour des impératifs, Kantigui a quitté la station-service sans savoir ce qui est advenu par la suite.

Concours directs : il entre à reculons dans la sallede composition
Kantigui ne s’en revient pas encore, après avoir eu vent d’une scène des plus ahurissantes à Bobo-Dioulasso et plus précisément au Lycée Ouezin Coulibaly (LOC). Lors de l’administration des épreuves écrites des concours de la Fonction publique, la semaine dernière, un candidat ayant entendu son nom à la suite de l’appel des surveillants, a voulu entrer dans la salle à reculons. Intrigué, a appris Kantigui, le surveillant l’a interpellé et invité à ressortir pour rentrer normalement dans la salle. Le candidat aurait refusé, répliquant qu’il n’entrera dans la salle qu’à reculons. « Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour apaiser les tensions. Les agents de sécurité ont finalement autorisé le candidat à entrer comme il le veut en salle, s’il ne cause pas de préjudice à autrui », a raconté la source de Kantigui.

Sidwaya lauréat d’un prix en santé sexuelle et reproductive
Kantigui a appris avec joie, qu’un de ses collègues des Editions Sidwaya, en l’occurrence, Siribié Djakaridia, a décroché le 1er prix en presse écrite du premier concours d’excellence en production médiatique sur les droits en santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso. Avec son article intitulé : « Santé reproductive et COVID-19 : la crainte d’une recrudescence des avortements », il a reçu une enveloppe de 450 000 F CFA et une attestation, le 28 septembre 2020 à Ouagadougou, lors de la Journée internationale de l’avortement sécurisé. Le concours, organisé par la Communauté d’action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive (CAPSSR-BF), a été ouvert aux journalistes du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et de la République démocratique du Congo (RDC). Il a été lancé, le 26 mai 2020 dans quatre catégories à savoir, presse en ligne et blog, radio, presse écrite et télé. Kantigui s’est également réjoui que ses compatriotes, Daouda Zongo du journal en ligne Wakat Séra, Marilyne Coulibaly de la Radio municipale de Ouagadougou et Rodrigue Guel du Burkina Info, aient été aussi lauréats. L’objectif général du concours, a-t-on rappelé à Kantigui, est d’encourager d’une part, la production journalistique sur la thématique de la promotion des droits en santé sexuelle et reproductive et d’autre part, accompagner la vulgarisation du protocole de Maputo.

Trois élèves se noient à Kiembara (Sourou)
C’est avec amertume que Kantigui a appris la mort par noyade, hier, de trois élèves à Kiembara, dans la province du Sourou. Selon la source de Kantigui, le drame est survenu alors que les infortunés étaient à la recherche de nénuphars dans un cours d’eau. Les recherches ont permis de repêcher, dans la soirée, leurs corps sans vie. En attendant d’être clairement situé sur les circonstances, Kantigui invite les parents à la vigilance en ce début d’année scolaire où les élèves n’ont pas encore véritablement intégré les classes et se permettent certaines balades entre copains.

« Les cordes se coupent », un ouvrage aux multiples thématiques

Kantigui est tombé sur une œuvre intitulée « Les cordes se coupent » de l’écrivain burkinabè, Sangou Christian Somé. Ce recueil de 35 poèmes aborde des sujets qui touchent tous les aspects de la vie humaine. Il s’agit notamment des droits des enfants, de la lutte contre le VIH/SIDA, de l’émancipation de la femme et de la marche de l’Afrique vers le développement. En feuilletant l’ouvrage, Kantigui a pu constater qu’il est un outil édifiant aussi bien sur les valeurs sociétales que sur la richesse de la langue française. En voulant en savoir davantage sur l’auteur du livre, Kantigui a appris que c’est un médecin passionné d’écriture. Kantigui, pour sa part, sera au premier rang des invités de la dédicace du livre qui aura lieu, le mardi 27 octobre 2020 à Ouagadougou.

Kantigui
kantigui2000@gmail.com
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