Une terre d’opportunités

Le premier Forum international « Investir au Burkina Faso » qui vient de refermer ses portes, vendredi 10 octobre 2025, à Ouagadougou, a tenu toutes ses promesses. Plus de 1 100 participants, dont 400 investisseurs venus de 48 pays, ont répondu à l’appel du Burkina. Preuve qu’en dépit de certains narratifs forgés à dessein sur le Sahel, les partenaires économiques perçoivent désormais le pays des Hommes intègres comme une terre d’opportunités, malgré la conjoncture économique internationale et les défis sécuritaire et humanitaire sur le plan national.

Lors de ses échanges avec les investisseurs, le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a tenu un discours clair et rassurant : le Burkina est prêt, ouvert et résolument tourné vers un développement fondé sur la transparence, la productivité et la souveraineté économique. « Il y a beaucoup d’opportunités au Burkina Faso et nous sommes là pour accompagner de manière durable, dans le respect du Code des investissements. […] Nous faisons les choses de façon transparente.

Personne n’a besoin d’user de corruption pour obtenir un agrément ou investir dans notre pays », a-t-il souligné, rappelant que la lutte contre la corruption n’est pas un slogan, mais un acte de gouvernance. Ce Forum s’est tenu dans un contexte de transformation minutieuse et profonde de l’économie burkinabè. En effet, malgré les chocs sécuritaires et humanitaires, le Burkina Faso affiche une croissance moyenne de plus de 4,7 % entre 2023 et 2025, tirée par la vitalité du secteur agricole, la modernisation du secteur minier
et les investissements dans les infrastructures.

Fait marquant : selon l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), la balance commerciale est désormais excédentaire de plus de 400 milliards F CFA, au 1er trimestre 2025, une première dans l’histoire économique récente du pays, signe d’un redressement structurel de l’économie. Ce résultat traduit une volonté politique affirmée de bâtir une économie nationale forte fondée sur la transformation locale et la création d’emplois décents. A Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Yako, Kaya…, plusieurs unités industrielles ont récemment ouvert leurs portes, dans la transformation du coton, de l’anacarde, du lait, de la tomate ou encore le traitement des résidus miniers.

Ces initiatives permettent de créer plusieurs milliers d’emplois directs et indirects, tout en renforçant la souveraineté productive du pays afin de rompre avec la forte dépendance aux importations. Les potentialités économiques du Burkina Faso sont immenses. Avec ses millions d’hectares de terres arables, ses ressources minières variées (or, manganèse, zinc, cuivre…), son potentiel énergétique solaire parmi les plus élevés d’Afrique et une jeunesse entreprenante, le pays dispose de tous les atouts pour se hisser au rang des économies africaines émergentes. Cette dynamique s’appuie également sur un arsenal juridique moderne, garantissant la protection des investissements nationaux et étrangers.

A cela s’ajoutent les efforts constants de lutte contre la corruption et les pratiques douteuses, gages d’une égalité de chances pour tous les acteurs économiques. Aujourd’hui, plus qu’un simple appel, le Burkina lance un message de confiance : l’amélioration de la situation sécuritaire, la transparence institutionnelle et la vitalité économique font du pays une destination sûre et prometteuse pour les investissements productifs. Le Burkina Faso ouvre donc grandement ses portes à ceux qui partagent sa vision d’un développement endogène, durable et équitable. Investir au Burkina, c’est croire en l’avenir.

Par Assetou BADOH
badohassetou@yahoo.fr

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