Université Lédéa-Bernard-Ouédraogo: les incubés récoltent les fruits de leurs recherches

Le directeur de cabinet, Charles Nébié et le président l’ULBO ont donné le top départ de la moisson de riz et sorgho des incubés.

Le directeur du cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Roger Nebié, accompagné du président de l’Université Lédéa-Bernard-Ouédraogo (ULBO) ont lancé officiellement, mercredi 12 novembre 2025, à Ouahigouya, la récolte du riz et du sorgho des incubés de l’université.

La plaine expérimentale de l’Université Lédéa-Bernard-Ouédraogo (ULBO) a connu une effervescence particulière, le 12 novembre 2025. Enseignants, étudiants, encadreurs technique et autorités administratives s’y sont retrouvé pour célébrer la moisson du riz et sorgho cultivés par la première cohorte des incubés de l’université. Ils sont au total une quinzaine de jeunes issus de diverses filières à avoir bénéficié d’un accompagnement technique et pratique dans la mise en valeur d’une parcelle expérimentale à Gourga, dans le secteur 15 de Ouahigouya.

Cette activité, fruit de la volonté des plus hautes autorités du pays et en partenariat entre l’université et ses structures, vise à renforcer les compétences entrepreneuriales des étudiants en leur permettant d’expérimenter sur le terrain les résultats des recherches et de la formation.

Selon le président de l’ULBO, Adama Ouéda, cette récolte illustre la pertinence du modèle d’enseignement prôné par l’institution. « Nous voulons que nos étudiants soient non seulement porteurs de savoirs théoriques, mais aussi d’initiatives concrètes capable de transformer les résultats de leurs recherches en opportunité conforme à la vision des autorités et du besoin du moment », a-t-il expliqué.

Pour le directeur du cabinet du ministre chargé de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Charles Nébié, représentant le ministre, les plus hautes autorités du pays ont fait de la production agricole dans les universités du pays une priorité. « Ce que nous voyons ici est la preuve vivante, notre système universitaire est capable de produire plus que de simples diplômés. Ce sont de jeunes capables de créer, d’entreprendre, d’impacter leur environnement. Avec ce que nous avons vu, la vision, les étudiants nourrissent les étudiants sera une réalité au Burkina »,
a-t-il affirmé.

Selon le directeur de cabinet, cette initiative est à poursuivre même en
saison sèche. M. Nébié a rassuré de l’accompagnement des autorités à cette initiative.

La recherche au service du développement agricole

Le directeur du cabinet du
ministre chargé de la Recherche, Charles Nébié : « ce que nous voyons est la preuve vivante, notre système universitaire est capable de produire plus que de simples diplômés ».

Sur une superficie de 3 hectares aménagés, c’est 2,5 ha qui ont été consacrés pour la production du riz et le reste du sorgho. Une initiative saluée à sa juste valeur, selon les avis de quelques incubés. Tour à tour les incubés ont partagé leurs expériences en soulignant les bénéfices tirés. Pour Habibou Maiga, étudiante en licence 3 en biologie, « cette expérience a été une école pour nous. Nous avons beaucoup appris des techniques agricoles telles que la culture de riz et autres ».

Mamoudou Savadogo s’est réjoui de voir que les efforts ont porté des fruits tangibles. « Nous avons appris à appliquer des techniques modernes de culture de riz, depuis la préparation du sol jusqu’à la récolte. Aujourd’hui, nous savons que l’agriculture peut être un véritable métier si elle est bien encadrée », est-il convaincu.

Selon le directeur de cabinet, ce projet de production agricole s’inscrit dans la dynamique visant à renforcer la formation universitaire du monde professionnel.
Ce projet vise également une nouvelle approche de la formation en phase avec les besoins du moment. En misant sur la pratique, les recherches appliquées à l’innovation, les autorités entendent préparer des générations d’étudiants capables de répondre
aux défis alimentaires et économiques du pays pour l’indépendance sur tous les plans.

 

Bassirou BADINI
bassirouba264@gmail.com

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