Zone de libre-échange continental africaine : le Secrétaire général, Wamkele Mene, échange avec le secteur privé

Les acteurs du secteur privé ont proposé des stratégies afin de rendre plus effective la commercialisation libre entre le Burkina Faso et le reste de l’Afrique.

Le Secrétaire général de la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAf), Wamkele Mene a, le vendredi 4 juin 2021 à Ouagadougou, échangé avec le secteur privé burkinabè afin de mieux faciliter les échanges commerciaux entre les pays africains.

La Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAf), entrée en vigueur le 1er janvier 2021, vise à renforcer le commerce intra-africain. Pour une meilleure participation des entreprises burkinabè aux échanges commerciaux entre pays africains, le secrétaire de la ZLECAf, Wamkele Mene, a rencontré, le vendredi 4 juin 2021
à Ouagadougou, les acteurs du secteur privé. La rencontre avait pour objectif de discuter du rôle du secteur privé dans la mise en œuvre de la ZLECAf et des opportunités que le secteur privé peut saisir dans le cadre de cet accord.

« Le secteur privé étant l’acteur principal de la ZLECAf, il était donc important de discuter avec lui afin de mettre en place des politiques pour un meilleur libre-échange », a fait savoir M. Mene. La ZLECAf a pour mission de faciliter le commerce et l’intégration, de faire en sorte que les procédures douanières et les procédures dans le commerce soient connues et pratiquées pour un commerce intégré, a-t-il indiqué. Selon lui, une plateforme digitale a été mise en place pour les petites et moyennes entreprises afin de faciliter les transactions entre les pays africains et de réduire le temps d’écoulement des produits.

Inverser la donne

Malgré son marché de 1,2 milliard de consommateurs, le commerce intra-africain reste faible ; l’Afrique commerce plus avec les autres continents, a déploré Wamkele Mene. La ZLECAf vient donc pour changer cette donne. « Nous sommes un continent où le secteur privé est le plus grand pourvoyeur d’emplois car le gouvernement ne crée pas forcément des emplois », a souligné le 1er vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Mamady Sanon. Il a fait savoir que la ZLECAf permettra à l’Afrique de s’attaquer aux défis actuels en matière d’échanges commerciaux et de développement économique.

« Des défis, il s’agit, entre autres, de la fragmentation du marché, la dépendance excessive à l’égard des exportations de matières premières, le manque de spécialisation dans les exportations…», a- t-il fait savoir.
Et d’ajouter que des actions de communication, à travers des conférences, des sensibilisations des acteurs du secteur privé seront menées afin de permettre de changer la vie économique et industrielle du Burkina Faso.

« Les entreprises qui se sont mises à l’heure de la ZLECAf peuvent conquérir des marchés qu’ils ne pensaient pas avoir auparavant », a- t-il ajouté. Le représentant du ministre en charge du commerce, Boubakar Traoré, quant à lui, a remercié le secteur privé pour sa mobilisation à cette session d’échanges.
Il les a, par ailleurs, invités à poser leurs préoccupations afin de permettre la mise en place de meilleures stratégies de travail.

Irène Laure YAMEOGO

 

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