¼ de finale mondial U17 : Italie – Burkina : 1-0: Fin de l’aventure des Etalons

C’est sur cette action que Thomas Campaniello (9) a inscrit le seul but du match.

Battus 1-0 par la Squadra Azzurra, vendredi 21 novembre 2025, les Etalons quittent la 20e Coupe du monde Qatar 2025 à la porte des demi-finales.

Alors que les états-majors des deux équipes se préparaient pour la fatidique séance des tirs (82e) qu’un fait de jeu va être fatal pour les Etalons U17. Le portier burkinabè Rahim Ouattara, jusque-là irréprochable, rate son dégagement. Il n’a pas été aidé par son axial Adama Fadil Barro. Celui-ci contre malencontreusement la balle qui échoit à l’attaquant italien, Thomas Campaniello. Ce dernier se faufile entre les deux défenseurs et envoie un bolide qui fait trembler les filets burkinabè. Un but qui scelle le sort des jeunes joueurs de moins 17 ans burkinabè.

Pourtant, il y avait de la place pour eux de passer ce cap italien au vu de la physionomie de la rencontre et des occasions que Mohamed Zongo et ses camarades se sont procurés. Malheureusement, ils n’ont pas été cliniques comme les autres fois. Tout comme contre l’Ouganda, ils n’ont pas fait une bonne entame de match. Car dominés par une formation de la Squadra Azzurra technique, l’une des meilleurs de la compétition. Les Etalons acceptent de subir et procède par des contres. Une stratégie qui a failli payer. Notamment à la 40e sur l’une d’entre elle qui a failli faire mouche, n’eut été l’intervention du poteau gauche du gardien italien.

Des occasions non concrétisées

A force de résister, les Etalons font douter leurs adversaires qui commencent à aller au combat. Pour une équipe technique, procéder de la sorte en cours de partie est un signe de manque d’arguments. Et ils ont failli le payer cher à la 22e avec une frappe de
Mohamed Zongo repoussé par la barre. La partie s’équilibre par la suite avec des offensives de part et d’autre jusqu’ à la période cruciale de l’inscription du seul but. Les Etalons quittent ainsi la compétition face à une équipe qui a respecté l’ADN italienne : une tactique rigoureuse, incarnée par le catenaccio (défense très solide) et l’accent mis sur la ruse et les contre-attaques. Les poulains d’Oscar Barro ont été battus non sans avoir mouillés le maillot.

Ce qui attriste le capitaine de l’équipe Chérif Badra Ali Barro, mais « pas trop déçu ». Il a d’ailleurs encouragé ses coéquipiers à tenir bon, car, leur a-t-il remonté le moral en ces mots : « ce n’est pas la fin du monde et nous avons l’avenir devant nous ».
Oscar Barro, lui, s’est dit déçu. « Nous quittons la compétition avec beaucoup de regrets. Car, au vu du déroulement de la rencontre, Il y avait de la place pour nous de passer », souligné, même s’il reconnait être tomber sur une équipe très tactique. Cependant, coach Barro avoue que c’est l’apprentissage qui continue. Il a félicité ses joueurs qui se sont battus en donnant le meilleur d’eux-mêmes, ainsi que des frissons au peuple burkinabè. « Ils ont été très courageux, engagés et très disciplinés », s’est-il félicité.

Yves OUEDRAOGO
Depuis Doha

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