Biennale internationale de la sculpture de Ouagadougou: un mois pour vivre l’art contemporain

Les participants ont visité de formidables œuvres artistiques.

L’association art et culture organise la IVe édition de la biennale internationale de la sculpture de Ouagadougou, du 20 novembre au 22 décembre 2025, à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a eu lieu, jeudi 20 novembre 2025.

Du 20 novembre au 22 décembre 2025 se tient au siège du FESPACO, la Biennale internationale de la sculpture de Ouagadougou (BISO) sur le thème :
« Insoutenables frontières ». La cérémonie d’ouverture a été présidé par le représentant du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Nestor Kahoun. Le co-fondateur de la Biennale internationale de la sculpture de Ouagadougou (BISO), Nyaba Ouédraogo, a affirmé que l’événement s’inscrit dans la force de création et de
production de la pensée artistique.

« BISO présente la création des artistes africains qui produisent de la pensée artistique pour le bonheur de ceux qui aiment l’art contemporain », a-t-il soutenu. Nyaba Ouédraogo a confié que le thème de l’édition traduit la volonté des organisateurs de renforcer la cohésion sociale, l’union des peuples, la promotion des cultures et le partage des valeurs universelles. Il a expliqué que pendant 1 mois, 16 artistes venus de plus de 15 pays ont travaillé leurs projets avec des artisans et artistes du Burkina, pour mettre en œuvre de belles créations artistiques.

« Ce sont ces formidables œuvres artistiques qui sont exposés au Siege du FESAPCO, du 20 novembre 2025 au 22 décembre 2025 », a-t-il informé. M. Ouédraogo a alors invité l’ensemble des Burkinabè à passer vivre la culture à travers la sculpture. Le représentant du ministre chargé de la Culture, Nestor Kahoun, a confié que les œuvres transportent les visiteurs sur le terrain à travers la créativité des artistes.

« Nous constatons une association d’artistes de l’Afrique. Et cela veut dire que le continent reste solidaire malgré tout ce que nous avons vécu à travers l’histoire », a-t-il dit. Pour lui, les artistes sont en train de ressusciter l’Afrique, un continent vaillant, supporté par ses enfants. « A travers la culture, nous sommes résilients et constructifs. La culture va nous
emmener où nous voulons aller », a-t-il ajouté.

L’UE s’engage à la visibilité de la BISO

Nestor Kahoun a donc félicité les organisateurs de la BISO. Il a remercié la délégation de l’Union européenne (UE) qui a apporté un appui pour l’organisation de la
biennale. « L’Union européenne accompagne une telle initiative, parce qu’elle renforce la cohésion sociale et permet d’avoir des ponts entre les pays.

C’est un évènement qui valorise la sculpture met l’art dans la richesse culturelle et contribue à booster l’économie du pays », a expliqué l’ambassadeur de l’UE au Burkina Faso, Philippe Bronchain. Il a ajouté qu’en tant que partenaires, l’UE s’engage aussi à la visibilité de l’évènement pour qu’il soit connu de tous de par le monde entier.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, les participants ont célébré la nuit du pagne tissé. « Le Faso Dan Fani, tissé à la main, devient une mémoire et une lumière. Il devient un drapeau intime, porté par les femmes, les hommes, les enfants comme une armure de beauté », a-t-il indiqué.

Gbetcheni Constantin Bertrand KAMBIRE (Collaborateur)

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.