Cinéma africain: Réflexions pour une transformation positive du 7e art

Le ministre en charge de la culture, Abdoul Karim Sango, a traduit l’engagement de l’exécutif burkinabè à mettre en œuvre les conclusions du colloque.

Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, a ouvert le colloque du cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le lundi 25 février 2019, à Ouagadougou.

Après l’ouverture du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), place aux grandes réflexions pour un avenir radieux du cinéma africain et de la diaspora, avec l’entrée en scène du colloque du cinquantenaire du FESPACO, hier lundi 25 février 2019, à Ouagadougou.

Ouvert par le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, ce cadre d’échanges, selon ses géniteurs, veut contribuer à une transformation positive du 7e art en Afrique. Pour le coordinateur du colloque, Gaston Kaboré, il constitue une tribune pour répondre aux grands questionnements de la mémoire et de l’avenir du cinéma africain, dans son essence, son économie et sa diversité. La rencontre, a-t-il assuré, est dédiée à tous les festivaliers pour en faire un moment unique, entre autres, de réflexions et de construction d’un avenir commun.

48 heures durant, les acteurs du 7e art vont se pencher sur les leviers d’une transformation positive du cinéma africain.

Le délégué général du FESPACO, Ardiouma Soma, a laissé entendre qu’il compte sur cette réunion des professionnels et acteurs de cinéma pour bien positionner, à la fois, le cinéma africain et celui de la diaspora, sur les rails des 50 prochaines années. Le secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI), Cheick Oumar Sissoko a, pour sa part, indiqué que l’Afrique a besoin de ses propres images et témoignages sans l’œil extérieur. De son avis, cette initiative permettra aux cinéastes de développer des capacités internes pour des productions compétitives sur le marché.

La directrice du département diversité et développement culturels à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a déclaré que son institution orientera ses programmations en fonction des conclusions du colloque. Et au ministre en charge de la culture, dans le même sens, de rassurer l’engagement du gouvernement burkinabè à mettre en œuvre les recommandations issues du colloque.

Boukary BONKOUNGOU

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