Déclaration universelle des droits de l’Homme: le 72e anniversaire célébré à Ouahigouya

La Commission nationale des droits humains(CNDH) a commémoré en différé le 72e anniversaire de l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’Homme, le 30 décembre 2020 à Ouahigouya dans la région du Nord.

C’est la ville de Ouahigouya dans la région du Nord, qui a abrité la commémoration du 72e anniversaire de l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’Homme. C’était le 30 décembre 2020. Placée sous le thème : « Comment œuvrer pour la préservation du droit de la santé dans un contexte de crise sanitaire ». Au cours de cette journée, les membres de la Commission nationale des droits humains(CNDH) ont échangé avec les personnes vulnérables (personnes déplacées internes, personnes âgées, personnes vivant avec handicap et les femmes) quant au respect de leur droit à la santé. Selon le président de la commission, Kalifa Rodrigue Namoano, le choix de ce thème n’est pas fortuit, car la situation sanitaire et sécuritaire a rendu difficile la jouissance des droits humains. C’est pourquoi, de son avis, l’accent a été mis sur la question sanitaire en lien avec la COVID-19 qui sévit au Burkina Faso. « Cependant, on relève des efforts fournis par les autorités pour garantir à l’ensemble des Burkinabè l’effectivité des droits humains. Nous avons réfléchi non seulement à cette thématique en vue de la préservation de ce droit à la santé, mais aussi attiré davantage l’attention des populations et des gouvernants sur la nécessité de renforcer les mesures- barrières pour lutter contre la COVID-19 », a-t-il expliqué. Pour lui, la ville de Ouahigouya a été choisie parce qu’elle est une région touchée par l’insécurité avec plus de 60 000 déplacés internes en plus du défi sanitaire. « Au moins plus d’une dizaines de cas déclarés de la COVID-19 », a relevé le président. Cette activité, à l’entendre, a permis de réfléchir certes à la situation nationale en lien avec la pandémie, mais aussi de mobiliser les acteurs de la société civile, les autorités administratives, les coutumiers et les religieux. Prévue pour se tenir le 10 décembre dernier en raison de la fête anniversaire de l’Indépendence du pays, la Journée des droits de l’Homme a été reportée au 30 décembre 2020.
« Comme nous voulons une forte mobilisation à cet anniversaire, nous avons choisi de la commémorer en différé », a souligné M. Namoano. Notons que le thème retenu sur le plan international est « Reconstruire en mieux, défendons les droits de l’Homme ».

Fleur BIRBA

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