Ecole nationale des douanes : Des élèves- inspecteurs défendent leur mémoire de fin de cycle

le Secrétaire général (SG) Seglaro Abel Somé : « la gestion coordonnée des frontières dans le cadre de la facilitation des échanges aux postes de contrôles juxtaposés de Cinkansé sera un des thème traités »

L’Ecole nationale des douanes (END) a procédé au lancement officiel de la 27e session des soutenances de mémoire de fin de cycle des élèves- inspecteurs des douanes le 23 août 2021, à Ouagadougou.

Après deux ans de formation, c’est la fin de cycle pour les élèves- inspecteurs des douanes venus de quatre pays d’Afrique. Pour parachever leur formation, l’Ecole nationale des douanes a procédé à l’ouverture officielle de la 27e session de leurs soutenances de mémoire de fin de cycle, le 23 août 2021, à Ouagadougou. Cette présente session se tiendra jusqu’au 25 août 2021. L’honneur est revenu à l’élève- inspecteur Mohamadi Congo d’ouvrir le bal des soutenances avec son thème : « Le contrôle de la qualité des produits alimentaires importés au Burkina Faso ».

Selon lui, à la suite d’un constat général du « scandale alimentaire », il fallait mener une analyse profonde afin de cerner où se situe le problème et d’y remédier. En effet, il a relevé comme insuffisances, l’utilisation de la plateforme électronique pour la collecte des documents de pré-dédouanement nommée SYLVIE et l’insécurité qui favorise la contrebande relative aux produits impropres qui pénètrent sur le territoire national. Il a, en outre, souligné que l’une des failles exploitée par les importateurs est le manque de collaboration entre les structures habilitées au contrôle des produits alimentaires. A cet effet, des recommandations ont été formulées afin que ces structures travaillent en harmonie en toute transparence.

Avec une note de 16,5/20, M. Congo a dit être satisfait de l’appréciation du jury. Selon le Secrétaire général (SG) du ministère en charge de l’économie et des finances, Seglaro Abel Somé, cette session regroupera au total 25 élèves- inspecteurs dont 10 Burkinabè, 8 Congolais, 5 Centrafricains et 2 Tchadiens. Pour lui, les différents thèmes qui seront abordés s’inscrivent dans les préoccupations des administrations douanières dans l’accomplissement de leurs missions. Et comme thèmes qui seront abordés lors de ces soutenances, il a cité, entre autres, l’impact des exonérations fiscales du secteur minier sur la mobilisation des recettes publiques au Burkina Faso, la contribution de l’administration douanière à la protection de l’environnement au Congo : cas de l’importation des sacs et sachets plastiques.

Pour lui, les thèmes abordés proposent toujours des solutions et des recommandations. La formation de ces cadres vient à point nommé. Car, a-t-il dit, elle va renforcer les administrations douanières en cette période où le Burkina Faso et les pays « frères » ont besoin de plus de recettes intérieures pour soutenir leurs politiques nationales de développement. « Il est vrai que les solutions présentées ne sont pas immédiatement utilisables car elles ne découlent pas toujours d’un cadre expérimenté. Cependant, l’innocence ou la neutralité de la réflexion peut interpeler les décideurs plus aguerris et éventuellement ouvrir des pistes adaptées pour l’administration des douanes », a indiqué M. Somé. Ainsi, il a exhorté les stagiaires au respect des principes et valeurs tels que le travail de qualité, la rigueur et l’honnêteté.

Bintou SORE (Stagiaire)

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