Education non formelle: du matériel pour prévenir la COVID-19

Le Fonds pour l’alphabétisation et de l’éducation non formelle (FONAENF) a remis, le vendredi 30 octobre 2020 à Ouagadougou, du matériel de prévention de la COVID-19. Les bénéficiaires sont les apprenants des centres de Programmes de renforcement des capacités des jeunes.

Dans le cadre du Programme de renforcement des capacités des jeunes (PRCJ) de 14 à 18 ans déscolarisés des classes moyennes et des sortants des structures d’éducation non formelle, le Fonds pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle (FONAENF) compte prévenir la COVID-19. Ainsi, il a remis un lot de matériel, le vendredi 30 octobre 2020 à Ouagadougou, aux mairies, conseils régionaux, gouvernorats et aux apprenants des centres PRCJ. D’une valeur de 18 millions 747 mille 125 francs CFA, le don est composé entre autres de cache-nez, lave-mains et de savons. « Des journées d’informations seront organisées dans les régions du Centre-Sud, l’Est et le Nord, dont le coût est de 2 millions 726 mille francs CFA », a confié le directeur général du FONAENF, Dr Yombo Paul Diabouga. A l’entendre, l’enjeu du projet est de renforcer l’employabilité, les capacités entrepreneuriales et l’insertion professionnelle de 15 mille jeunes déscolarisés afin qu’ils puissent contribuer au développement du pays. Le directeur de cabinet du ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Adama Bologo, a indiqué que le matériel répond à l’appel de son institution à respecter des mesures-barrières. « Nous avons pu sauver l’année scolaire
passée et nous devrons maintenir les directives barrières pour une rentrée 2020-2021 sécurisée », a-t-il ajouté. Il a souligné que dans l’éducation non
formelle, il y a une stratégie du « faire-faire ». M. Bologo a invité les bénéficiaires à faire bon usage du matériel et à intensifier la sensibilisation pour barrer la route à la pandémie.
Le programme est financé par le Bureau de la coopération suisse au Burkina Faso. Pour le directeur adjoint de la coopération suisse, Thomas Piras, l’éducation fait partie des priorités de sa structure et l’accompagnement vise à assurer un espace éducatif sain et protecteur aux jeunes. A l’entendre, le projet a démarré en novembre 2019 et
« les premiers résultats sont très positifs avec l’ouverture des centres qui accueillent plus de 4000 jeunes ». M. Piras a fait savoir qu’à la fin du programme en 2021, les impacts seront évalués afin de juger de la pertinence de l’extension dudit projet dans d’autres régions. Quant aux bénéficiaires, ils ont salué le don et ont promis d’en faire bon usage.

Frank POUGBILA
(Collaborateur)

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