Haute Cour de justice : 24 nouveaux juges parlementaires prêtent serment

Les 24 nouveaux juges parlementaires ont prêté serment devant la Cour de cassation, le mercredi 28 avril 2021, à Ouagadougou.

Ils sont 24 juges parlementaires de la 8e législature qui doivent siéger à la Haute Cour de justice. Ils ont solennellement prêté serment devant la Cour de cassation, le mercredi 28 avril 2021, à Ouagadougou. A travers la formule : « Je jure et promets de fidèlement et bien remplir mes fonctions, de garder jalousement les secrets des délibérations et de me conduire en digne et loyal magistrat ». Ils ont pris l’engagement d’assumer «en toute indépendance, réserve et impartialité » leur fonction de magistrats.

Les juges parlementaires concernés seront entourés dans leur fonction par des magistrats de grade exceptionnel, afin de leur permettre de faire un travail de qualité au sein de la juridiction.
Le président de la Cour de cassation, Jean Mazobé Kondé, a indiqué que sa juridiction est disposée à accompagner les juges parlementaires en termes de formation et d’échanges d’expériences pendant les cinq années à venir. « Les charges qui vous incombent nécessitent des savoirs et des savoir-faire et un savoir-être », leur a-t-il signifié. M. Kondé a laissé entendre qu’une douzaine de dossiers attendent d’être jugés. Les 24 juges parlementaires sont équitablement répartis entre la Chambre de première instance et la Chambre d’appel. Chacune dispose de douze magistrats, dont six titulaires et six suppléants. La Haute Cour de justice a compétence pour juger le président du Faso en cas de haute trahison et les membres du gouvernement qui auront commis des actes délictueux.

Le Bâtonnier, Paulin Marcellin Salambéré, a indiqué que les juges parlementaires devront assumer leur fonction, en mettant en veilleuse les casquettes
politiques pour privilégier l’intérêt supérieur de la nation. «C’est en toute indépendance, réserve, intégrité, loyauté, impartialité que vous devez travailler. Les dossiers devront être traités conformément au droit. Le peuple vous regarde et attend que la juridiction se mettre à pied- d’œuvre pour vider les dossiers », a-t-il déclaré. La nouvelle juge parlementaire, Désirée Marie Chantal Boni, a confié mesurer l’ampleur de la responsabilité qui leur échoit. « Je suis animée d’un sentiment à la fois de joie et de responsabilité. C’est un devoir aussi bien de citoyen et de parlementaire. Nous devons trancher en fonction du droit », a-t-elle souligné.

Karim BADOLO

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