Le monde des affaires apporte plus de 120 millions à la lutte

Le monde des affaires de Bobo-Dioulasso sous l’impulsion de la Chambre régionale consulaire des Hauts-Bassins a décidé de jouer sa partition dans la lutte contre l’épidémie du coronavirus. En effet, ce sont 120 millions FCFA que les opérateurs économiques de Bobo-Dioulasso ont remis, le vendredi 3 avril 2020, au comité régional de lutte contre les épidémies, au titre de leur contribution pour endiguer le COVID-19. Bien que les affaires ne marchent plus, a fait noter Al Hassane Sienou, vice-président de la Chambre consulaire, il y a urgence à intervenir. De ces 120 millions FCFA, 50 millions de francs et 100 cartons de savon sont destinés directement au comité régional. Le reste sera affecté à l’achat de 200 tonnes de céréales au profit des commerçants vulnérables des 21 marchés fermés de Bobo-Dioulasso et des chauffeurs de taxis ainsi que des commerçants des marchés de Houndé et de Orodara affectés par la suspension de leurs activités.


Le plan de riposte des Hauts-Bassins va coûter 701 millions FCFA

701 875 000FCFA, tel est le coût prévisionnel du plan de riposte à la maladie du coronavirus dans la région des Hauts-Bassins. Ce plan prévu pour durer trois à six mois intègre, non seulement les actions de prévention, la communication, les actions de prise en charge des malades, l’achat de réactifs mais également l’acquisition de matériel, la recherche, l’approvisionnement de médicaments. Il prend en compte les actions de la phase épidémique en cours actuellement et la phase post-épidémique. Dans l’urgence, le comité régional a besoin de 106 772 500. Une somme qui, aux dires du directeur régional de la santé, Seydou Ouattara, permettra de mettre en place de façon diligente, un centre intégré pour les malades du COVID-19 sur le site de l’hôpital du jour pédiatrique au quartier Belle-ville, l’acquisition de matériel et d’équipements de protection au profit du personnel médical et d’assurer un meilleur suivi des personnes testées positives.


Les marchés de Bobo se déportent dans des « six-mètres »

Des marchés de la ville de Bobo-Dioulasso sont fermés depuis le 30 mars 2020. Depuis cette fermeture, les commerçants de certains marchés surtout ceux des légumes et autres produits frais se rabattent de plus en plus dans les « six-mètres » des quartiers pour écouler leurs articles. Lorsque les forces de l’ordre les dispersent, ils reviennent quelque temps après ou changent de sites. Les clients qui désirent se ravitailler suivent aussi leur mouvement. C’est sans doute cette difficulté dans l’écoulement ou l’approvisionnement en produits frais qui a amené le chef de l’Etat à inviter les mairies à trouver des espaces pour faciliter l’accès des ménages en produits frais, ce dans le respect des mesures de distanciation.


Une ex-employée porte plainte contre le Village d’enfants SOS de Dafra

Une ex-employée du Village d’enfants SOS de Dafra a esté en justice contre son ancien employeur pour, a-t-elle dit, «licenciement abusif et abus d’autorité ». Recrutée en 2003 comme tante SOS, puis responsabilisée à la tête de la concession 4 en 2004, A. G puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a été promue mère SOS la même année. Elle consacrera plus de 16 ans au bien-être des enfants. Déléguée syndicale au titre de la CNTB, A. G s’est dit victime de multiples complots et injustices qui l’auraient conduite devant un conseil de discipline en 2014, après une mise à pied de huit jours.
En 2016, elle aurait reçu une lettre d’explication pour avoir « séquestré un enfant de sa famille ». Ensuite, un groupe focus « très discret » a été mis en place avec des enfants et elle a été chargée de douze points de la période de 2004 à 2017. «J’ai compris que nos supérieurs utilisent le sexe et la terreur pour dompter les travailleuses », a-elle dit dans un courrier très amer vis-à-vis des responsables du Village d’enfants SOS de Dafra de Bobo-Dioulasso que de la qualité de l’éducation inculquée aux enfants. Toujours est-il qu’après trois audiences infructueuses pour non-comparution des responsables du Village d’enfants SOS de Dafra, le délibéré du tribunal de travail a été mis à la prochaine audience. Affaire à suivre.


Les gérants des hôtels mettent à disposition 300 chambres

Les gérants des hôtels de la ville de Bobo-Dioulasso sont désormais impliqués dans la lutte contre la maladie à coronavirus.
De 200 chambres annoncées le vendredi 27 mars 2020, ce sont désormais 300 chambres de leurs hôtels qu’ils mettent gracieusement à la disposition du comité régional de lutte contre les épidémies. Ces chambres, ont-ils dit, pourront servir à accueillir aussi bien les malades de l’épidémie que les personnes testées positives devant être forcément confinées et encadrées.

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