Newton Ahmed Barry, président de la CENI: « Le Conseil constitutionnel a été saisi »

Après la déclaration de l’opposition sur des supposés manquements lors des élections du 22 novembre, le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, a réagi lors du journal télévisé de 20h de la télévision nationale.

«On ne peut pas tout réussir quand ont conduire une opération le même jour sur l’ensemble du pays et sur 22 pays à l’étranger. Mais cela ne nous dédouane pas de reconnaitre qu’il y a eu quelques difficultés. Avant la déclaration de l’opposition, d’autres acteurs assez avisés des processus électoraux ont indiqué qu’il y a certes eu des difficultés mais qui ont été résorbées au fur et à mesure. Par exemple le Kadiogo compte 3 806 bureaux de vote. Parmi eux, un seul n’a pas ouvert. Il s’agit du bureau vote de Wemtenga école C. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas prévu son ouverture, puisque nous avons formé les cinq membres, nommé par arrêté le président de ce bureau, constitué le kit. Cependant, ous n’avons pas compris pourquoi ce bureau n’a pas ouvert jusqu’à 16h. C’est le seul qui n’a pas ouvert à l’heure dans le Kadiogo. Sur le reste du territoire, il y a les zones difficiles dans le Sourou comme la commune de Kassoum, Lanfiéra et de Di. Puisqu’on devait ravitailler Toéni, on ne pouvait pas y aller par la route, donc le matériel électoral a été convoyé par avion.
Malencontreusement, l’avion a déposé le matériel de Kassoum, Di et Lanfiéra à Toéni. Quand nous nous sommes rendu compte, il fallait que l’avion reparte pour que ces bureaux de vote ouvrent. Hélas ! Quand il est revenu pour pendre le matériel, pour des contingences, on était presqu’à la clôture. Voici des cas que je peux citer mais progressivement, sur les 21 mille bureaux de vote qui ont ouvert sur l’ensemble du territoire, les difficultés qui ont été constatées au départ ont été progressivement résorbées.
L’autre grief qui est soulevé est que nous avons ouvert des bureaux de vote qui n’étaient pas prévus. Le conseil constitutionnel a été saisi, conformément au Code électoral, sur la base du rapport circonstancié que la CENI a produit sur les bureaux où nous n’avons pas pu faire l’enrôlement. Il y a eu une décision mais ce qui est resté constant est que ce n’est pas parce qu’on n’a pas enrôlé dans un endroit qu’on ne peut pas y ouvrir un bureau de vote si la situation s’améliore… »

Propos retranscrits par
la rédaction

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