Plan d’industrialisation accélérée : Le ministère du Commerce expose les avantages

Le secrétaire technique chargé de la mise en œuvre du PIA, M. Thiombiano (milieu) : « Nous allons tenir des ateliers dans les chefs-lieux de région pour partager la stratégie nationale d’industrialisation ».

Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat a lancé une série d’ateliers de diffusion du plan d’industrialisation accélérée, le 8 octobre 2020 à Ouagadougou. Il s’agit de favoriser la création d’unités industrielles dans les filières bétails-viande, coton textile, carrière et matériaux de construction, dans le cadre de la stratégie nationale d’industrialisation.

L’heure est à la mobilisation des acteurs privés, des structures publiques d’appui aux secteurs privés et des partenaires techniques et financiers autour du Plan d’industrialisation accélérée (PIA). Le ton a été donné à travers le lancement d’une série d’ateliers de diffusion, le jeudi 8 octobre 2020 à Ouagadougou. Le PIA est un plan-pilote qui se focalise sur trois filières à savoir bétail-viande, coton-textile, carrière et matériaux de construction pour développer des unités industrielles.

Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale d’industrialisation, dont l’objectif global est de développer une masse critique d’industries afin de transformer localement les matières premières du Burkina à l’horizon 2023. Selon le secrétaire technique chargé de la mise en œuvre du PIA, principal animateur de l’atelier, le choix des trois filières a été fait sur la base d’une étude diagnostique. « L’étude a montré que le Burkina Faso a des avantages comparatifs sur les filières bétail-viande, coton-textile ainsi que carrières et matériaux de construction par rapport aux autres pays de la sous-région ouest africaine », a-t-il poursuivi.

Pour lui, la volonté du gouvernement de développer l’industrie manufacturière, en faisant passer sa contribution à la formation de 6,6% en 2016 à 12% en 2022, se traduit à travers les efforts pour améliorer le climat des affaires et les avantages accordés par le Code des investissements aux promoteurs qui vont s’intéresser aux filières porteuses. «L’Etat procure aussi un accompagnement technique à travers les structures publiques d’appui aux secteurs privés. De plus, le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement offre des possibilités en matière de sûreté et de garantie aux investisseurs », a cité M. Thiombiano, pour illustrer l’engagement du gouvernement à développer l’industrie burkinabè.

Nadège YE

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