Promotion de l’économie verte au Burkina Faso

Les acteurs du Partenariat pour l’action en faveur d’une économie verte (PAGE) ainsi que ceux de l’Initiative pauvreté environnement (IPE) ont fait, au gouvernement burkinabè, le bilan de leurs activités de 2016 et 2017,  le mercredi 13 décembre 2017 à Ouagadougou. 
Le Burkina Faso s’est inscrit dans la dynamique de transformation de son économie vers une économie verte c’est-à-dire  tournée vers l’amélioration du bien-être de l’humanité tout en réduisant considérablement les risques environnementaux et la pénurie des ressources. C’est dans cet élan que les acteurs impliqués dans la promotion et le développement de l’économie verte se sont rencontrés, le mercredi 13 décembre dernier, à Ouagadougou, afin de faire le point des acquis des années écoulées et envisager des perspectives plus efficaces pour 2018.
Pour le secrétaire général (SG) du ministère en charge de l’environnement,  Sibidou Sina, le pays a finalisé la stratégie nationale et le plan d’actions pour l’économie verte il reste, selon lui, à ce que cette stratégie soit adoptée en conseil des ministres avant la mise en place d’un organe national de pilotage.  Tout en saluant le leadership des acteurs locaux et des partenaires (PAGE, IPE SAG), le SG a exhorté l’ensemble des collaborateurs du ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, à travailler en synergie d’actions afin de relever de plus grands défis. Selon le directeur général de l’économie verte, Lamine Ouédraogo, le bilan des années écoulées est satisfaisant.
Plusieurs activités inscrites aux programmes ont été bien exécutés, selon le directeur. « En collaboration avec nos partenaires du système des Nations unies, nous avons réalisé des études, tenu des ateliers de formation pour le renforcement des capacités des acteurs, élaboré des stratégies opérationnelles d’exécution des plans de travail », a dit M. Ouédraogo. Pour l’année 2018, Lamine Ouédraogo précise que l’ambition est d’élaborer une stratégie nationale d’Economie verte avec, à la clé, un plan d’actions triennal. Il s’agit également, a expliqué M. Ouédraogo, d’élaborer une stratégie du développement d’accès aux marchés des produits forestiers non-ligneux, de créer un organe de pilotage et d’orientation sur la transition de l’économie nationale vers l’économie verte etc.  En somme, les acteurs entendent dynamiser les partenariats afin d’engranger plus de résultats dans les années à venir.
Wanlé Gérard COULIBALY

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