Protection de l’enfant : L’UNICEF félicite le Burkina Faso

La directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Marie Pierre Poirier (2e de la gauche vers la droite), a indiqué au président Kaboré que sa structure soutient la vision de l’Etat pour développer des actions afin d’avoir les « meilleurs résultats pour nos investissements ».

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a accordé une audience, le jeudi 8 juillet 2021 au palais de Kosyam, à la directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Marie Pierre Poirier.

En visite de travail au Burkina Faso depuis lundi dernier, la directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Marie Pierre Poirier, est allée, le jeudi 8 juillet 2021 à Kosyam, faire le bilan de son séjour au Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Elle a félicité le pays des Hommes des intègres pour avoir su garder l’enfant au centre de ses priorités, malgré les défis auxquels, il fait face. « Après avoir présenté mes condoléances au pays pour les nombreuses victimes parmi les populations civiles y compris des enfants à cause de la violence armée, en particulier l’épisode de Solhan qui a brisé nos cœurs, j’ai félicité le Burkina Faso d’avoir gardé le cap pour protéger l’enfance », a déclaré Mme Poirier à sa sortie d’audience. A l’en croire, la vaccination des enfants est à un taux de plus 90%, malgré la COVID-19 qui l’a fait chuter dans les pays voisins.

La santé communautaire qui s’institutionnalise au Burkina Faso, a-t-elle signifié, permet aux communautés de s’engager auprès du gouvernement pour maintenir les services essentiels pour les enfants et les familles. « Nous voyons l’école qui est sous attaque terroriste dans beaucoup de régions, mais elle reste un lieu privilégié où toutes les actions de l’Etat peuvent se combiner pour contribuer à un développement durable, pas simplement dans le court terme, mais pour donner aux enfants une éducation complète et de qualité », a-t-elle soutenu. A entendre Marie Pierre Poirier, l’école est également le lieu pour enseigner aux enfants l’hygiène et la nutrition, mais aussi pour s’assurer que la cohésion sociale s’installe en faisant participer à la fois les populations hôtes et celles déplacées dans la même école. « Beaucoup de choses se passent très positivement au Burkina Faso et je voulais que nous puissions bénéficier du soutien du président du Faso pour continuer ce focus sur l’enfant », a-t-elle précisé.

La directrice régionale de l’UNICEF a confié avoir également parlé avec le chef de l’Etat des actes de naissance pour les enfants. « Malgré les efforts du pays, beaucoup d’enfants n’en bénéficient pas. J’ai souhaité que le président du Faso nous aide à trouver des fluidités pour s’assurer que tous les enfants puissent avoir accès à ce certificat de naissance là où ils sont et pas seulement, là où ils sont nés », a-t-elle fait savoir. Le registre social unique qui permettrait, aux dires de Mme Poirier, de coordonner et rationnaliser les actions de protection sociale des différents acteurs a été aussi évoqué. « Nous avons parlé également des jeunes, de la nécessité de leur offrir une réintégration et des opportunités dans la société », a-t-elle ajouté. A l’écouter, le chef de l’Etat burkinabè a confirmé son attachement à ces différents sujets. « Il m’a promis qu’il allait analyser ces questions avec intérêt pour voir comment dynamiser ces différentes idées, non seulement, au Burkina Faso, mais aussi avec son rôle important dans les instances régionales, même au sein de l’Union africaine et faire du pays, une force de changement positif pour les enfants bien au-delà de ses frontières », a-t-elle souligné. Avant cette audience, la directrice régionale s’est rendue à Kaya et Dori. Elle a également rencontré des ministres en charge des questions de l’enfance.

Timothée SOME
timothesom@yahoo.fr

Laisser un commentaire