Reprise du travail à La Poste Burkina Faso: Les lettres passent de nouveau

La ministre du Développement de l’Economie Numérique et des Postes, Adja Fatimata Ouattara (foulard), échangeant avec un client de la Poste.

La ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Adja Fatimata Ouattara est allée constater la reprise du service par les travailleurs de La Poste Burkina Faso, le lundi 27 mai 2019, à Ouagadougou.

Après deux semaines de grève, les travailleurs de La Poste Burkina Faso ont repris le service. Sans accord avec la hiérarchie, ils ont regagné leurs bureaux à la satisfaction des usagers.

Le lundi 27 mai 2019, la ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Adja Fatimata Ouattara, a visité les différents services de la société à Ouagadougou. Du guichet Chronopost au centre national du traitement du courrier en passant par la section transit, les agents sont à pied d’œuvre pour rattraper le retard accusé. «Nous sommes venus trouver un grand volume de courriers.

L’usager Abdoul Karim espère ne plus avoir de perturbations à l’avenir.

Nous allons rattraper le retard en maximisant sur le travail pour la satisfaction de la clientèle», a expliqué l’agent du centre national de traitement du courrier, Ali Sawadogo. Selon lui, c’est dans le souci de satisfaire la clientèle que les agents ont accepté de reprendre le service sans accord. Pour le client Abdoul Karim Traoré c’est une satisfaction de voir les agents de La Poste Burkina Faso reprendre le service. «Depuis le 17 mai dernier, je suis venu à plusieurs reprises à la poste pour effectuer une transaction sans succès», a-t-il confié.

De l’avis de Adja Fatimata Ouattara, la poste est un secteur stratégique et le gouvernement a beaucoup d’ambitions pour elle.
«Elle n’aura de lendemains meilleurs qu’avec ses agents. C’est pourquoi, je tiens à encourager les travailleurs et regretter encore ce qui s’est passé.

Certes, il n’y a pas eu d’accord, mais nous sommes dans une dynamique de dialogue social, afin de trouver des solutions aux préoccupations posées», a-t-elle déclaré. Selon elle, ce n’est pas en un seul jour que tous les problèmes pourront se régler. D’où l’inquiétude de l’usager Traoré, qui craint des perturbations au niveau de l’activité postale, si les revendications des travailleurs ne sont pas satisfaites. «Notre souhait est qu’il y ait un service minimum pour l’usager afin qu’il ne subisse plus les préjudices de la grève», a-t-il plaidé.

Fleur BIRBA
fleurbirba@gmail.com

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