Bonne administration judiciaire : procureurs généraux et du Faso se concertent

Le ministre chargé de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala : « la vision du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, est de garantir au peuple une justice plus accessible, crédible, efficace, réparatrice et non punitive ».

Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Edasso Rodrigue Bayala a échangé, jeudi 4 décembre 2025 à Ouagadougou, avec les Procureurs généraux près des Cours d’appel et les Procureurs du Faso, près des tribunaux de grande instance du Burkina Faso sur les réformes judiciaires.

Le gouvernement burkinabè veut mettre ses acteurs judiciaires au même niveau de compréhension de la nouvelle dynamique d’administration et de fonctionnement de la justice. En cela, la crème de l’appareil judiciaire nationale s’est réunie autour de son ministre de tutelle, le jeudi 4 décembre 2025, à Ouagadougou
afin de mutualiser les expériences.

A cette occasion, le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Edasso Rodrigue Bayala, a fait savoir qu’il s’agit
d’un cadre d’échanges qui permet à l’ensemble des acteurs de premier plan de s’accorder sur la mise en œuvre opérationnelle de la politique pénale du gouvernement. Selon lui, le tête-à-tête va permettre de passer en revue l’organisation actuelle de la justice, les
services au profit des justiciables, les innovations introduites, le Code de
procédure pénal révisé et bien d’autre questions d’actualité.

Ainsi, le Garde des Sceaux a précisé que cette rencontre vise à encourager les responsables des tribunaux et faire le point de la mise en œuvre des réformes.
« Certes, nous recevons de bons échos de vos actions sur le terrain, mais nous venons de loin et le peuple attend beaucoup de nous. Il importe qu’on puisse échanger afin de parfaire la vision actuelle, mieux maitriser les réformes opérées sur le Code pénal », a fait savoir le ministre Bayala. D’ailleurs, du point de vue du ministre, ces échanges visent, avant tout, à mieux mettre en pratique la vision du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui est d’instaurer « une justice plus accessible, plus crédible et plus efficace ».

« Nous attendons des différents Procureurs généraux près des cours d’appel et les Procureurs du Faso près les tribunaux de grande instance, qu’ils sachent mettre en œuvre les réformes liées aux Travaux d’intérêt général (TIG), la médiation pénale (…), afin de garantir une justice réparatrice et non punitive et lui donner un visage plus humain », a résumé M. Bayala. Pour le Procureur général près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Désiré Sawadogo, au regard des réformes introduites dans le secteur de la justice, il est nécessaire que les praticiens se rencontrent périodiquement pour faire le point des acquis et des difficultés.

Il a ainsi salué la vision du ministre de tutelle qui a bien voulu trouver un cadre d’échanges et de mutualisation d’expériences entrant dans le sens de la bonne application de la politique pénale du gouvernement. En tant que porte-parole, il a salué l’introduction de nouveaux mécanismes dans le domaine de la justice et qui ont permis de vider beaucoup de dossiers judiciaires, tout en réduisant la surpopulation carcérale.

Wanlé Gérard COULIBALY
Yasmine Aida Arlette KAFANDO
(Stagiaire)

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