Cadre sectoriel de dialogue « gouvernance économique »: un taux d’exécution physique de 45,24 % au 30 juin 2025

Les participants ont évalué la mise en œuvre du PASD, au titre du secteur de la gouvernance économique au 30 juin 2025

Le ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a présidé la deuxième session ordinaire du cadre sectoriel de dialogue « Gouvernance économique », le vendredi 1er août 2025, à Ouagadougou.

Les parties prenantes du Cadre sectoriel de dialogue « gouvernance économique »
(CSD-GE) ont tenu la revue à mi-parcours de leurs réalisations, le vendredi
1er août 2025, à Ouagadougou. Placée sous la présidence du ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, ce CSD-GE, qui s’inscrit
dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PASD), a servi de cadre pour évaluer les actions menées au 30 juin 2025 et de dégager des pistes de solutions aux difficultés rencontrées.

Il est ressorti que des performances relativement satisfaisantes ont été enregistrées au cours du premier trimestre de l’année 2025, malgré le contexte sécuritaire et la réorientation des actions vers la reconquête du territoire et la réinstallation des populations déplacées. En effet, les taux d’exécution physique du secteur s’est établi à
45,24% et celui financier à 27,21%.

Au niveau du pilier 1, à savoir la « lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale », les avancées notables portent, entre autres, sur la réalisation des opérations de suivi des circuits informels de commercialisation des motos, des produits pétroliers liquides et gazeux, l’assainissement du secteur de change et des bureaux de transfert d’argent et la mise à jour périodique de la liste nationale des personnes suspectées de terrorisme en vue du gel de leurs avoirs, a fait savoir le ministre Nacanabo. Ce pilier a enregistré des taux d’exécution physique et financier respectifs de de 34,28% et 20,68%.

Pour ce qui est du pilier 2 : « Répondre à la crise humanitaire », « les résultats sont relatifs à la réalisation d’infrastructures socio-économiques et des équipements acquis au profit des PDI et populations hôtes vulnérables, à la prise d’une douzaine de mesures urgentes pour contenir la crise alimentaire et l’inflation ainsi qu’au contrôle du respect des prix des produits de grande consommation », a-t-il indiqué. A ce niveau, le taux d’exécution physique est de 50,08%, contre 14,34% pour l’exécution financière.

Proposer des solutions aux difficultés

En ce qui concerne le pilier, « Refondation de l’Etat et l’amélioration de la gouvernance », les différentes interventions ont permis le financement de 900 projets de jeunes et 100
PME/PMI, l’informatisation du cadastre foncier national, la mobilisation des ressources au profit du budget de l’Etat et du fonds de soutien patriotique, le contrôle des
entreprises sur l’application de la règlementation en matière douanière,
fiscale, commerciale et environnementale. Il y a aussi l’audit de comptes
de dépôt de certains ministères et institutions, la réalisation des activités
de promotion économique et commerciale et la création d’emplois au profit des
jeunes et des femmes, a confié le président du CSD-GE.

Les taux d’exécution physique et financier de ce pilier sont respective￾ment de 51,37% et 28,69%. M. Nacanabo s’est réjoui de ces résultats des actions menées, qui sont fort appréciables, au regard du contexte peu socio-sécuritaire peu favorable. « Ces résultats sont à mettre à l’actif de l’ensemble des acteurs dont je tiens particulièrement à
saluer le dynamisme et l’intérêt à œuvrer pour une mise en œuvre efficiente du plan d’action pour la stabilisation et le développement », a-t-il indiqué.

Il a invité les participants à faire des propositions pertinentes pour améliorer l’efficacité dans la mise en œuvre des actions, au cours du dernier semestre. Il a par ailleurs réaffirmé sa disponibilité et celle de ses collègues à renforcer la concertation afin de mieux contribuer au bien-être des populations. « Je reste convaincu que les échanges autour du point inscrit à l’ordre du jour aboutiront à des propositions de solutions aux difficultés qui ont pu
entraver l’atteinte de nos résultats au cours du semestre écoulé », a conclu Aboubakar Nakanabo.

Le chef de file des partenaires techniques et financiers, le Représentant-Résident de la
Banque mondiale au Burkina Faso, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, a indiqué que ces progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre de projets et d’initiatives structurelles visant à favoriser le développement économique local, et à créer des pôles de croissance et de compétitivité. Cependant, a-t-il ajouté, des insuffisances particulières ont été relevées,
notamment dans l’amélioration des systèmes de marché public, le déploiement complet de la plateforme e-GP, et les transferts fiscaux aux communes. « Ces efforts sont cruciaux pour améliorer la gouvernance locale et stimuler le développement économique », a-il fait
savoir. M. Kamil a traduit sa gratitude aux membres du CSD-GE pour leur contribution à la mise en œuvre du PASD.

Mahamadi SEBOGO
Lydia Esther BILLA
(Stagiaire)

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