Cinéma et audiovisuel: l’ABCA mise sur la qualité et la transparence pour dynamiser le 7ᵉ art

Le DG de l’ABCA, Alex Moussa Sawadogo (milieu) : « il revient au secteur privé d’initier et promouvoir des compétitions artistiques locales en dehors du FESPACO ».

L’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) a rencontré les professionnels du cinéma, le 18 septembre 2025, à Ouagadougou.
La qualité des productions et la rentabilité des investissements ont été au cœur des échanges.

Face aux défis de l’industrie cinématographique, l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) affiche une volonté de trouver des solutions. Dans ce sens, elle a engagé une discussion ouverte avec les professionnels du
cinéma, le 18 septembre 2025, à Ouagadougou.

Le Directeur général de l’ABCA, Alex Moussa Sawadogo et ses collaborateurs que sont les responsables de l’Institut supérieur du son et de l’image (ISIS/SE), du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO), de la Règlementation et contrôle de l’activité cinématographique (RCAC) et du Financement des projets cinématographiques (FPC) ont présenté les missions de l’ABCA ainsi que les réformes en cours pour assainir la chaîne de valeurs. Les débats ont porté sur trois points majeurs à savoir le renforcement de la transparence dans le choix des membres des jurys, la répartition des recettes entre producteurs et exploitants de salles de projection, la transparence et l’équité dans le traitement des projets soumis à Faso films fonds pour financement.

Le DG Sawadogo a insisté sur des jurys désormais encadrés par des règles strictes d’éthique et de déontologie, excluant tout conflit d’intérêts, avec une ouverture progressive à des experts internationaux. En ce qui concerne la répartition des recettes, M. Sawadogo a annoncé la création d’une commission tripartite (Etat-producteurs-exploitants). Le chef du département RCAC, Fousséni Mien, a par ailleurs informé de nouvelles normes classant les salles de cinéma en quatre catégories, allant des infrastructures aux standards internationaux (catégorie A) aux projections internes en institutions (catégorie D).

Sur le plan du financement, la responsable du département FPC, Brigitte Balaam, a rassuré les producteurs sur la transparence et l’équité dans l’attribution des fonds. Elle les a appelés à une gestion rigoureuse et conforme aux règles de l’Etat. A la fin de la
rencontre, Alex Moussa Sawadogo a exhorté les cinéastes à privilégier la qualité de leurs œuvres et à utiliser leurs structures professionnelles comme relais pour mieux défendre leurs préoccupations.

Abdoulaye BALBONE
Joël Patrick KOALA
(Stagiaire)

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