La Commission nationale de la Confédération des Etats du Sahel (CN-CES) a organisé une conférence régionale sur l’encrage de la Confédération et l’appropriation de la vision des trois chefs d’Etat par les forces vives du Liptako, vendredi 24 octobre 2025, à Dori.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, la Commission nationale de la Confédération des Etats du Sahel (CN-CES) a organisé une conférence régionale sur l’encrage de la Confédération et l’appropriation de la vision des trois chefs d’Etat par les forces vives du Liptako, vendredi 24 octobre 2025 à Dori. Selon le président de la CN-CES, Basolma Bazié, l’objectif global de cette rencontre est de contribuer à l’encrage de la Confédération des Etats du Sahel et de permettre une appropriation de la vision des trois chefs d’Etat par les forces vives de la région du Liptako.
En clair, la conférence a permis de présenter la commission, décliner ses missions, faire le point des avancées au niveau de l’AES et donner les perspectives et enfin de recueillir les préoccupations et les suggestions des participants. Dans cette optique, M Bazié a rappelé que le 16 septembre 2023, les trois chef d’Etat du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont retrouvés au Mali et à travers la Charte du Liptako-Gourma, ont mis en place l’Alliance des Etats du Sahel. Puis, a-t-il poursuivi, le 6 juillet 2024 au Niger, ils ont signé la Charte mettant en place la Confédération des Etats du Sahel.
C’est cette Charte et l’ensemble des documents qui permettent de mettre en place dans chaque pays la CN-CES. M. Bazié a souligné que c’est cette Charte et l’ensemble des documents qui permettent de mettre en place dans chaque pays la commission nationale de la Confédération des Etats du Sahel.
De son avis, les actions de la commission qu’il préside s’inscrivent sur trois piliers à savoir la défense et la sécurité, la diplomatie ainsi que le développement. Concernant les missions de la commission, son président a affirmé qu’elles se déclinent en 8 points.
Les attributions de la commission
Pour ce faire, la CN-CES, dans le cadre de ses attributions, est chargée de suivre la mise en œuvre des décisions du collège des chefs d’Etat et des sessions confédérales des Conseils des ministres, préparer les réunions du collège des chefs d’Etat, les sessions confédérales des Conseils des ministres et les réunions des hauts fonctionnaires préparatoires des instances de la Confédération des Etats du Sahel. En plus, la commission établit au niveau national, le programme annuel d’activités, suit et coordonne son exécution et conduit des réflexions prospectives sur l’évolution de la Confédération des Etats du Sahel en proposant des mesures et actions à entreprendre en vue de la consolidation de la Confédération.
Hormis cela, elle contribue à l’éla-boration de la stratégie de communication en colla-boration avec les structures nationales et confédérales compétentes et suit sa mise en œuvre au Burkina Faso. Enfin, la commission travaille à la promotion de la Confédération en sensibilisant les populations à ses objectifs et examine tout autre dossier à elle confié.
A en croire Basolma Bazié, l’atteinte des objectifs assignés à la CN-CES
passe nécessairement par l’adhésion et l’appropriation des idéaux des trois chefs d’Etat et la solidarité entre différentes couches de la société de l’espace confédéral.
Autrement dit, a-t-insisté, les populations à la base doivent alors être mobi-lisées afin qu’elles puissent non seulement défendre et promouvoir les idéaux qui fondent l’AES mais aussi participer activement à la mise en œuvre des mesures prises. A ce sujet, le gouverneur de la région du Liptako, Abdoul Karim Zongo, a rassuré de la disponibilité des populations à s’impliquer, comprendre, défendre et à faire rayonner les valeurs de l’Alliance. C’est pourquoi, il a déclaré que cette conférence est accueillie non seulement comme un moment d’échanges, mais également un acte fondateur dans le processus d’adhésion des masses populaires à la Révolution progressiste populaire (RPP). Pour finir, il a estimé que l’AES n’est pas qu’un projet institutionnel, elle est plutôt une vision, une aspiration populaire, un socle pour bâtir ensemble une communauté forte, solidaire et prospère.
Souaibou NOMBRE























