Conseil supérieur de la Défense nationale: Plus en avant dans la lutte contre le terrorisme

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a promis que la lumière sera faite concernant la mort de douze détenus de Tanwalbougou.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, chef suprême des forces armées nationales, a présidé le 23 mai 2020, une session du Conseil supérieur de la Défense nationale (CSDN).

A l’issue de cette rencontre, il a salué l’action des Forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme. « C’est le lieu pour moi de les féliciter, de les encourager et de dire que nous devons rester déterminés dans ce combat », a déclaré le président du Faso.

Au cours de cette session, la situation sécuritaire à l’Est, au Nord et au Sahel a été évaluée.
« Ces zones restent des zones de combats, d’insécurité. Nous avons instruit pour que l’ensemble des stratégies ou des tactiques soient prises pour la destruction de tous les postes occupés par les djihadistes », a déclaré le président du Faso. Cette session a aussi permis de faire le point de la coopération dans la lutte contre le terrorisme au sein du G5 Sahel.

La situation des militaires, policiers et gendarmes en formation et qui ont des difficultés pour regagner le pays, en raison des restrictions imposées à cause du Coronavirus, a également été discutée, et des mesures seront prises pour leur retour au Burkina, a assuré le président du Faso. La lutte contre la COVID-19 était aussi à l’ordre du jour de ce Conseil supérieur de la défense nationale, et Roch Marc Christian Kaboré a positivement apprécié la contribution des forces armées « dans ce combat important que nous menons contre la pandémie du coronavirus ».

La hiérarchie militaire était autour du président du Faso, chef suprême des armées.

Sur la situation à Tanwalbougou où 12 présumés terroristes interpellés ont trouvé la mort, le chef de l’Etat s’est voulu clair.
« Au-delà du fait d’abord que ce sont des questions qui sont dans une procédure judiciaire, nous avons demandé une enquête judiciaire et une enquête administrative dont nous espérons avoir les résultats sur la base desquels les décisions seront prises sans état d’âme », a déclaré le président du Faso.

Pour Roch Marc Christian Kaboré « c’est une situation inacceptable, parce que nous avons un devoir de veiller à la sécurité et à la vie des personnes ».

Le chef de l’Etat a aussi appelé à éviter le repli identitaire et la stigmatisation.
« La stigmatisation est un mal dont nous devons nous départir. En même temps, un autre mal qui nous guette, c’est le repli identitaire.

Ce sont deux questions que nous devons savoir résoudre avec tout le tact et toute l’intelligence nécessaire pour le vivre-ensemble », a-t-il souligné. Il a, par ailleurs, invité les populations à avoir foi en la justice, à faire confiance en l’Etat de droit, et à éviter de se victimiser.

Il a lancé un appel pour que chacun travaille à ce que la vérité éclate pour l’intérêt de tous les Burkinabè.

« Ce n’est que de cette manière que nous travaillerons à rétablir l’équilibre qu’il faut, l’unité et la fraternité qu’il faut entre les Burkinabè et entre les ethnies de notre pays », a-t-il ajouté.

Direction de la Communication
de la Présidence du Faso

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