Coopération bilatérale : deux nouveaux ambassadeurs européens accrédités au Burkina Faso

Les nouveaux ambassadeurs du royaume de Suède  au Burkina Faso, Eva Emnéus, et d’Allemagne, Dietrich Fritz Reinhold  Polh, ont présenté, hier jeudi 8 janvier 2015 au palais présidentiel  de Kosyam à Ouagadougou, leurs lettres de créance au chef de l’Etat, Michel Kafando. 
Le président de la Transition, Michel  Kafando,  a déroulé, dans la matinée du jeudi 8 janvier 2015,  le tapis rouge à deux nouveaux ambassadeurs européens accrédités au Burkina Faso.  Tous deux sont  venus lui présenter, respectivement,  leurs lettres de créance, comme l’exige la tradition diplomatique. La première à recevoir les honneurs de la république, avec  fanfare à l’appui, et à franchir   la porte du bureau  du  chef de  l’Etat,  est l’ambassadeur du royaume de Suède, Eva  Emnéus, qui défendra les intérêts de son pays au Burkina Faso, tout en résidant à Bamako au Mali.
La soixantaine révolue et  vêtue d’une combinaison en noir, cette diplomate rompue, à voir son CV, servait précédemment en qualité d’ambassadeur en Algérie. Auparavant, elle avait prêté ses services  dans les représentations diplomatiques de son pays, en République démocratique du Congo (RDC), en  Lettonie, en  Chine, en Thaïlande et en Pologne,  en tant que fonctionnaire.   Eva Emnéus est aussi nantie d’expériences que de diplômes.  Elle est diplômée, entre autres, de la faculté d’Anthropologie sociale de l’Université de Stockholm et en gestion des entreprises et en langues française et allemande de l’Arhus school of business administration de Danemark.
 Mme Emnéus aura la mission de dynamiser  la coopération burkinabè-suédoise, au beau fixe selon les témoignages, et  axée notamment sur l’éducation, la santé et la promotion des droits humains.  L’histoire indique  que  le partenariat entre la Suède et le Burkina Faso a été scellé en 1969.
Autre pays, autre personnalité. Le  nouvel ambassadeur d’Allemagne au Burkina Faso avec résidence à Ouagadougou,  Dietrich Fritz Reinhold  Polh, a été le deuxième à présenter ses lettres de créance au chef de l’Etat.  Costume sombre et nœud-papillon bien ajusté,  le diplomate allemand, 55 ans, marié et père de trois enfants, est en domaine conquis.
 Titulaire de deux doctorats, l’un en Droit et l’autre en Lettres,  il  roule sa bosse dans l’administration diplomatique depuis plus de vingt ans.  Il a servi, à divers niveaux de responsabilités, dans  plusieurs ambassades allemandes à l’étranger, précisément en Egypte, en Ethiopie et en Iran. Maîtrisant le service diplomatique et consulaire, comme sa poche, Dietrich Fritz Reinhold  Polh  est appelé à œuvrer au renforcement des « bonnes » relations  existant depuis des années entre son pays et le Burkina Faso.  L’Allemagne appuie essentiellement  le Burkina dans plusieurs secteurs.
Il s’agit, parmi tant d’autres, de la décentralisation, de l’agriculture, de l’eau potable et de l’assainissement.  Des objectifs transversaux sont définis, dont la lutte contre la pauvreté, la lutte contre le SIDA, la conservation des ressources naturelles et la prévention des conflits.   La coopération entre les deux pays, retient-on,  a débuté en 1961, au lendemain de l’accession à l’indépendance du Burkina Faso.
Kader Patrick KARANTAO
stkaderonline@yahoo.fr

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