Développement de l’Afrique : Hermann Sawadogo propose un plan 2020-2050

Le président de l’Association wendkouni pour le développement de l’Afrique, Wendlarima Hermann Sawadogo, a animé une conférence de presse, le samedi 25 juillet 2020 à Ouagadougou pour présenter un plan pour l’essor du continent.

Le continent africain pourrait atteindre un niveau de développement réel d’ici à 2050. C’est la conviction du président de l’Association wendkouni pour le développement de l’Afrique, Wendlarima Hermann Sawadogo. Formateur et chercheur, il a proposé un plan avec des réformes dans les secteurs de l’éducation et de la santé humaine et animale, lors d’une conférence de presse, le samedi 25 juillet 2020 à Ouagadougou. Pour ce qui est de l’éducation, Wendlarima Hermann Sawadogo a soutenu que l’introduction des métiers techniques dans toutes les filières avec l’expertise de son association, va permettre d’atteindre l’objectif fixé. Comme exemples de métiers, il a cité, entre autres, l’irrigation goutte à goutte, l’élevage, l’installation des kits scolaires, le développement personnel. Dans le domaine de la santé humaine et animale, le chercheur a estimé que la mise en place d’usines de fabrication de produits pharmaceutiques dans chaque pays du continent est capable d’accélérer le développement du continent.

« Chaque ménage des pays africains qui adhère à ce plan de développement bénéficiera d’une prime mensuelle de 1000 dollars soit environ 500 000 F CFA par mois à partir de l’année 2022 », a laissé entendre M. Sawadogo. Aussi, a-t-il ajouté, les pays adhérents pourraient voir leur budget augmenter substantiellement. Le Burkina Faso par exemple augmenterait son budget de 40 milliards de dollars soit 20 000 milliards de francs CFA.

« La réforme que nous proposons permettra de réduire la pauvreté. Tout ce que nous produisons en Afrique, nous devons le consommer, ainsi l’argent va rester sur le continent», a dit le premier responsable de l’association wendkouni pour le développement de l’Afrique. A l’écouter, le gouvernement burkinabè a marqué son accord pour le plan sur l’éducation pendant que cinq autres pays africains, notamment anglophones, soutiennent le plan dans son entièreté. Quelle solution vous proposez afin d’imposer les produits africains ?
A cette préoccupation des journalistes, le conférencier a fait savoir que les Africains doivent être convaincus de la qualité des produits locaux, ce qui va amener les autres à faire confiance à leur qualité. C’est pourquoi, a-t-il mentionné, son association suggère
la formation en développement
personnel.

Joseph HARO

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