Explosion de Gongombiro : La compassion du MPSR aux familles des victimes

La délégation du MPSR a constaté l’étendue des dégâts sur les lieux de l’explosion.

Une délégation du ministère de la Transition énergétique, des Mines et des Carrières et des membres du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) ont effectué, le jeudi 24 février 2022, une visite sur le site de l’explosion du lundi dernier à Gongombiro, dans la commune rurale de Gbomblora. Après avoir constaté les dégâts, la délégation a apporté un soutien aux familles des victimes décédées et un encouragement aux blessés.

Trois jours après le drame du site d’exploitation artisanale d’or de Gongombiro dans la commune rurale de Gbomblora, à une dizaine de kilomètres de Gaoua (région du Sud-Ouest), une délégation du ministère en charge des mines et des membres du Mouvement patriotique pour la sauve-garde et la restauration (MPSR) ont rendu une visite, le jeudi 24 février 2022, aux malades et aux familles des personnes décédées.

A l’occasion, la délégation a apporté un soutien financier du ministère et du président du MPSR, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, au Centre hospitalier régional (CHR) de Gaoua après avoir constaté de visu les dégâts matériels causés par l’explosion. « Nous avons été mandatés par le chef de l’Etat pour prendre attache avec les autorités régionales et tous ceux qui ont apporté leur pierre pour la gestion du drame que nous avons connu. Nous portons les félicitations du chef de l’Etat à leur endroit.

Au regard de la situation, du nombre de morts enregistrés et des conditions dans lesquelles le drame s’est produit, c’est pratiquement un exploit », a déclaré le lieutenant-colonel Daba Naon, au nom du MPSR. Il a indiqué être aussi porteur d’un message de compassion aux familles des personnes décédées et d’encouragements aux blessés.

« 60 personnes ont perdu la vie dans ce drame et on ne pouvait pas rester insensible et ne pas traduire notre soutien aux malades et notre compassion pour les victimes. Nous avons vu sur le site le macabre décor, c’est une désolation », a renchéri le Directeur général (DG) de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières, artisanales et semi-mécani-sées (ANEEMAS), Jacob Ouédraogo.

Un blessé toujours en réanimation Le DG de l’ANEEMAS a confié que dès les premiers instants de l’événement, sa structure chargée de l’encadrement des exploitants s’est mobilisée pour porter secours aux blessés et être aux côtés de l’administration sur place. Pour le directeur général du CHR de Gaoua, Dar Francis Somé, le soutien financier dont l’établissement vient de bénéficier est un ouf de soulagement. « Cela témoigne de la solidarité au niveau national.

Ce soutien va permettre à l’hôpital de se réapprovisionner en produits de santé afin de continuer à soigner les blessés et poursuivre ses tâches quotidiennes », a dit M. Somé. Il a relevé que sa structure a reçu au total 83 blessés et 48 ont déjà été libérés. Sur les 35 restants, a expliqué Dar Francis Somé, quatre doivent être opérés aujourd’hui (ndlr, jeudi 24 février 2022).

A ce stade, il a rassuré que tous les malades sont hors de danger sauf un seul qui a eu une contusion au niveau pulmonaire et est en réanimation. Le lieutenant-colonel Naon a salué les mesures urgentes prises par les autorités régionales pour limiter le flux des personnes sur le site. Toutefois, il a appelé à des réflexions pour éviter de tels drames à l’avenir. « Le chef de l’Etat a pensé que malgré la situation sécuritaire dans le pays, ensemble nous puissions faire bouger les lignes pour la sécurité de nos populations. Le concours de tous est nécessaire pour faire comprendre aux populations qu’il y a beaucoup d’engagement à prendre avec les autorités pour nous tous », a-t-il relevé.

Joseph HARO

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