Le Burkina Faso a franchi une étape historique avec l’adoption de la loi sur la réorganisation agraire et foncière. Cette réforme qui était attendue clarifie enfin la gestion des terres dont l’Etat demeure désormais l’unique détenteur légitime. En effet, pour les générations futures, cette loi représente un tournant majeur dans la mesure où elle garantit une distribution équitable des terres agricoles, sécurise les droits d’exploitation et prévient les conflits fonciers qui minent le développement rural. Il appartient maintenant à l’Etat de finaliser les textes d’application afin de permettre l’entrée en vigueur effective de la réforme.
Oumarou RABO




























