Foire internationale du livre de Ouagadougou 2023: le numérique, une opportunité

Le ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo : « J’ai la conviction que le numérique est une opportunité d’émergence d’une vraie industrie du livre ».

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, représentant le patron de la cérémonie, le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, a ouvert officiellement la 17e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou, le jeudi 23 novembre 2023.

Ouagadougou va vibrer du 23 au 26 novembre, la fête du livre, dénommée la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) axée sur le thème : « Les opportunités du numérique pour le développement de l’industrie du livre au Burkina Faso ». L’ouverture officielle de la 17e édition de cette foire a eu lieu, le jeudi 23 novembre 2023 en présence ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, représentant le Premier ministre, patron de la cérémonie.

Des panels et des conférences ont été au programme de cette première journée et ont permis de définir les actions précises pour accompagner l’émergence de l’industrie du livre. Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a dit avoir la conviction que le numérique de nos jours est une opportunité qui devrait permettre de créer les conditions d’émergence d’une vraie industrie du livre, non seulement au Burkina Faso, en Afrique et dans le monde.

« Evoquer le numérique en termes d’opportunité pour l’industrie du livre peut sembler paradoxal. Car, beaucoup avaient prédit la disparition du format papier du livre avec l’avènement des technologies du numérique et de tous les avantages qui sont attachés à cette technologie », a-t-il confié. Selon le ministre, l’exploitation des œuvres sur les plateformes est un défi à relever parce que cette exploitation doit permettre de nourrir son homme. « Toutes les œuvres sont exploitées sur des plateformes et des mécanismes vont permettre que l’exploitation de ces œuvres puisse nourrir la production, les créateurs à travers le paiement du droit d’auteur», a déclaré M. Ouédraogo.

Saisir les opportunités

Le parrain de la 17e édition de la FILO, Lassiné Diawara, lui, a confié avoir accepté de parrainer la foire du livre parce qu’avec la numérisation, beaucoup d’acteurs dans le domaine du livre sont interpellés. « Cette numérisation impacte l’imprimerie, les librairies et également tous les distributeurs de livres », a-t-il fait savoir. Pour lui, il s’agit de saisir les opportunités qui s’offrent à eux pour développer l’industrie du livre.

C’est pourquoi, il a souhaité que des réflexions soient menées au cours des différents panels et que des conclusions soient tirées pour voir dans quelle mesure, les acteurs burkinabè du monde économique pourront contribuer au développement tout en faisant en sorte que le livre papier ne disparaisse pas. Selon l’écrivain invité d’honneur, William Combary, depuis 2007 à aujourd’hui, il a à son actif douze œuvres qui sont entre autres des recueils de nouvelles, de poèmes, de contes et un livre sur la sécurité en Afrique de l’Ouest.

Il a laissé entendre que sa vocation c’est le métier des armes et sa passion, l’écriture. « Lorsque je quitte le bureau, je me mets dans les livres et cela m’aide énormément », a-t-il signifié. A entendre M. Combary, le livre permet de sensibiliser, car tous les différents thèmes abordés dans les œuvres permettent au citoyen d’être sensibilisés à certaines questions majeures.

Donald Wendpouiré NIKIEMA

Mariette TRAORE (Stagiaire)

Laisser un commentaire