La cérémonie commémorative du 65e anniversaire des Forces armées nationales (FAN) a eu lieu, le samedi 1er novembre 2025, à la place de la Nation à Ouagadougou. Présidée par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, représentant le Président du Faso, chef suprême des armées, le capitaine Ibrahim Traoré, la ceremonie etait placée sur le thème : « Forces armées nationales engagées avec le peuple dans la Révolution progressiste populaire pour une défense souveraine du territoire ».
L’armée burkinabè a 65 ans. Le samedi 1er novembre 2025, à la place de la Nation à Ouagadougou, les autorités militaires, soldats du rang…ont marqué une halte pour célébrer l’évènement sous l’égide du Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, représentant le Président du Faso, chef suprême des armées, le capitaine Ibrahim Traoré. Cette année la commémoration a été placée sur le thème :
« Forces armées nationales engagées avec le peuple dans la Révolution progressiste populaire pour une défense souveraine du territoire ».
D’emblée, le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de brigade, Célestin Simporé, a rendu un hommage aux pionniers et anciens combattants qui ont jeté les bases de l’institution militaire. ll a honoré la mémoire de tous les héros tombés sur le champ d’honneur, victimes de la barbarie des forces du mal, avant d’inviter l’assistance à observer une minute de silence en leur hommage. « Leur sacrifice nous oblige, et leur mémoire demeure la flamme de notre engagement collectif », a-t-il déclaré.
Il a insisté sur la symbiose retrouvée entre le peuple et son armée, soulignant que cette union sacrée, héritée de l’esprit révolutionnaire du camarade capitaine Thomas Sankara, est la clé de la victoire contre toute forme de domination et d’impérialisme. « Une armée forte est une armée comprise et soutenue par son peuple », a-t-il affirmé. Le ministre chargé de la Défense a insisté sur la nature profonde de cette révolution, visant à « rompre avec l’aliénation et le sous-développement ».
Il a également rappelé que l’union sacrée entre le peuple et son armée est le « facteur essentiel pour la victoire contre l’impérialisme ». Pour preuve, il a relevé la montée en puissance opérationnelle des Forces combattantes, la création de nouvelles unités adaptées aux réalités du terrain, l’acquisition de moyens logistiques majeurs, la mutualisation des efforts de défense dans le cadre de la Confédération des Etats du Sahel (AES), la création d’un institut de formation de l’élite militaire nationale, l’amélioration des conditions de vie des militaires et de leurs familles, ainsi que la formation d’une jeunesse patriote à travers l’initiative présidentielle d’immersion patriotique et le camp de vacances Faso Mêbo.
Il a également salué la mise en œuvre du Fonds de soutien patriotique(FSP), un instrument d’adhésion populaire permettant le financement et l’équipement des forces combattantes. Le ministre a exhorté les Forces armées nationales, les forces de sécurité intérieure, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les populations civiles à poursuivre la lutte commune pour la défense souveraine du territoire. « C’est ensemble que nous triompherons », a-t-il lancé. Il a ajouté : « La victoire appartient aux peuples dignes, courageux et solidaires. Notre peuple, intègre et fier héritier des résistants à la pénétration coloniale, ne renoncera jamais à sa liberté. »
Honorer les pionniers
Le général Simporé a appelé les Burkinabè à l’unité, la solidarité nationale et au patriotisme pour triompher de la guerre .
« Chaque Burkinabè est un acteur de la sécurité nationale », a-t-il déclaré. Toutefois, il a salué le leadership éclairé du capitaine Ibrahim Traoré et le soutien indéfectible du peuple burkinabè, notamment à travers le Fonds de soutien patriotique qui contribue directement à l’équipement des Forces combattantes. « Le pays est en révolution et les Forces armées nationales ne sauraient être en marge de cette dynamique », a-t-il insisté.
Pour le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, représentant le Président du Faso, chef suprême des armées, le capitaine Ibrahim Traoré, le 1er novembre est une journée riche en symboles, une journée pour honorer les pionniers et les devanciers qui ont bâti notre armée. De ses dires, “la guerre dans laquelle nous sommes engagés est encore une occasion de montrer la force de notre armée, son esprit de sacrifice et son engagement total pour la Nation ». En guise de reconnaissance, il a salué le courage, le professionnalisme et l’esprit de sacrifice des Forces armées nationales qui « n’ont jamais courbé l’échine face à l’adversité ».
Et le Premier ministre de faire savoir que : « l’armée, c’est l’émanation du peuple. L’armée n’est pas une entité à part. Le combat pour la libération du Burkina Faso et pour l’affirmation de notre souveraineté véritable est un combat mené ensemble par le peuple et par son armée ». « C’est le peuple qui équipe son armée, c’est le peuple qui motive son armée à mener le combat.
Et nous sommes convaincus que cette détermination commune va nous garantir une victoire certaine», a-t-il signifié. Rendant hommage à tous ceux qui ont donné leur vie pour la défense du territoire national, il a affirmé : « Nous devons rester debout et déterminés pour que leur sacrifice ne soit pas vain, mais qu’il se transforme en victoire, pour que la paix s’installe au Burkina Faso et dans tout l’espace AES », a-t-il conclu. La cérémonie a été marquée par des distinctions à des éléments des Forces armées nationales et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour services rendus à la Nation.
Emmanuel BICABA
























