Forum international « Investir au Burkina Faso »: plus de 400 participants attendus à Ouagadougou

Le président du comité d’organisation de la FIIB, Alassane Ouédraogo, a appelé les parties prenantes à l’engagement pour la réussite de l’événement.

Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a animé une conférence de presse sur la tenue de la Ire édition du Forum international « Investir au Burkina Faso », le samedi 4 septembre 2025, à Ouagadougou.

La première édition du Forum international « Investir au Burkina Faso (FIIB) » va se tenir, les 9 et 10 octobre 2025, à Ouagadougou. L’annonce a été faite par le secrétaire général du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Alassane Ouédraogo, lors d’une conférence de presse, le samedi 4 octobre 2025 dans la capitale burkinabè. L’activité est placée sous le très haut patronage du capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso. Elle est organisée avec l’appui de l’Agence burkinabè des investissements (ABI), la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-B).

D’après M. Ouédraogo, malgré la crise sécuritaire, l’économie nationale fait preuve de résilience grâce à la création d’un environnement propice aux investissements et à la réalisation de projets structurants. Pour favoriser davantage le climat des affaires, ce forum se veut un cadre pour attirer les capitaux, accélérer la transformation et améliorer durablement les conditions de vie des populations.

Le FIIB, a-t-il poursuivi, vise à connecter les meilleures opportunités du Burkina Faso aux investisseurs prêts à s’engager. A l’entendre, il s’agit de mettre en lumière les projets structurants et les réformes économiques en cours. En outre, le Forum va permettre d’ouvrir un dialogue direct et efficace entre décideurs publics, investisseurs et institutions financières, et de mobiliser des financements publics et privés dans des secteurs à fort impact.

Un programme riche et varié

Enfin, il va donner l’occasion de renforcer la diplomatie économique et la visibilité internationale du Burkina Faso. « Le message que nous adressons aux investisseurs est simple et positif : le Burkina Faso vous ouvre ses portes avec des projets prêts à financer, des interlocuteurs disponibles et une administration mobilisée pour la facilitation. Investir au Burkina, c’est rejoindre une trajectoire de croissance, contribuer à une transformation industrielle créatrice d’emplois et bénéficier d’un écosystème d’affaires en structuration rapide », a confié le secrétaire général du ministère en charge de l’industrie.

Et au menu de ces deux jours, il est prévu une conférence inaugurale et une session de promotion des projets structurants.
En plus, il y aura une rencontre de haut niveau entre le président du Faso et les investisseurs pour un dialogue stratégique et pragmatique. Par ailleurs, il sera question de tables-rondes sectorielles dédiées aux projets dans divers domaines dont l’énergie, les mines et carrières, les infrastructures, le transport.

« Ces échanges vont permettre de présenter les projets en recherche de financement, de favoriser les partenariats stratégiques et de connecter promoteurs, investisseurs et institutions financières », a-t-il fait savoir. Il est également prévu une exposition au sein de la salle polyvalente de Ouaga 2000, avec une trentaine de stands pour valoriser les potentialités du Burkina Faso et de ses partenaires ; des visites d’entreprises détenues par des investisseurs étrangers ; une nuit des pays investisseurs, ainsi que des parcours touristiques pour offrir aux hôtes un aperçu de la richesse culturelle et de l’hospitalité burkinabè. L’organisation de ce Forum s’inscrit dans un format international attractif, à l’image des grands rendez-vous d’affaires.

Toutes les dispositions sont prises…

Plus de 400 participants sont attendus, représentant environ 40 pays déjà inscrits via le site officiel du Forum. Le pays invité d’honneur est la République populaire de Chine, en raison de la coopération dynamique et des perspectives de co-investissements avec ce partenaire stratégique. Le Mali et le Niger sont les pays invités spéciaux. On compte aussi la Russie, la Turquie, le Maroc, l’Inde, le Venezuela, la Guinée équatoriale, le Nicaragua, etc.

« Dans une économie, il y a souvent des difficultés à un moment donné, mais le plus important, c’est de travailler à surmonter ces difficultés. Toutes les dispositions sont prises au niveau national pour pouvoir rassurer les participants, et cela, vous pourrez déjà le constater, avec l’envergure et l’engagement des investisseurs internationaux pour ce Forum. Nous sommes rassurés que les conditions et les politiques économiques mises en place au niveau national rassurent et vont toujours rassurer les investisseurs », a confié M. Ouédraogo.

Le Burkina est un pays fréquentable, un pays de destination pour les opportunités économiques, a-t-il précisé. Pour sa croissance économique, le pays compte d’abord sur les investisseurs nationaux.
« Pour un pays qui veut favoriser son développement, le modèle économique endogène basé sur la transformation des matières premières locales par les nationaux est important. Les investisseurs étrangers viendront compléter. Nous ne faisons pas de différence, mais nous savons que la priorité est réservée aux nationaux. Les investisseurs étrangers pourront apporter leurs contributions », a expliqué Alassane Ouédraogo.

Evariste YODA

 

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