Gestion durable des paysages communaux : plus de 110 000 hectares d’espaces de conservation restaurés

La deuxième session ordinaire du comité de pilotage du Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ s’est tenue, mardi 30 décembre 2025 à Ouagadougou.

Lancé en janvier 2023, le Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+) s’inscrit dans la dynamique des initiatives stratégiques mises en œuvre par le Burkina Faso pour répondre à des enjeux majeurs de développement. En vue de mieux conduire le projet dans la réalisation des différentes activités, les membres du Comité de pilotage (CoPil) se sont réunis le mardi 30 décembre 2025 à Ouagadougou, pour examiner le bilan technique et financier du Plan de travail et budget annuel (PTBA) au 30 septembre 2025, adopter le plan de passation des marchés de l’année 2026 et formuler des recommandations pour une bonne mise en œuvre du projet.

En effet, au 30 septembre 2025, il est ressorti selon le président du CoPil du PGPC/REDD+, Christian Somda que la mise en œuvre du PTBA révisé affiche un taux d’exécution physique de 55% et un taux d’avancement physique global de 40% après un délai consommé de 49% sur la durée du projet. Sur le plan financier, a poursuivi, M. Somda, le taux d’exécution financière du PTBA 2025 s’établit à 30,9% avec un taux de décaissement annuel de 47% et un taux de décaissement global de 34%. S’agissant du plan de passation des marchés, il affiche un taux d’exécution estimé à 85,11% avec un taux d’engagement de 85,13% sur la même période. « Au terme du troisième trimestre, le bilan présenté fait état de nombreuses réalisations jugées positives. Les taux d’exécution enregistrés sont globalement satisfaisants, traduisant une avancée notable des activités prévues », a-t-il souligné.

Des projets majeurs en cours

Christian Somda a reconnu que ces performances ont été obtenues grâce aux différentes orientations des acteurs et surtout à l’engagement des partenaires de mise en œuvre.
Relativement aux activités réalisées au cours de l’année, le coordonnateur
du PGPC/REDD+, Soumaïla Bernard Tougouma a confié que les interventions du projet ont concerné la mise en place des investissements structurants au bénéfice direct des populations. Il s’est agi notamment de la création d’espaces de conservation, assortie de mesures de clôture et de sécurisation foncière.

Le projet a également contribué, selon lui, à l’ins-tallation de parcs de vaccination, la réalisation de forages pastoraux, l’aménagement de bas-fonds rizicoles ainsi qu’à la mise en place de périmètres agricoles aménagés au profit des communautés bénéfi-ciaires. « La restauration du couvert végétal constitue un autre axe majeur des actions menées. Des opérations de reboisement ont été réa-lisées aussi bien dans les espaces de conservation identifiés que dans les zones situées en dehors de ces espaces », a-t-il soutenu. En termes de résultats chiffrés, a précisé le coordonnateur, le PGPC/REDD+ a déjà permis la restauration de plus de 110 000 hectares d’espaces de conservation.

A terme, le projet prévoit la récupération d’environ un million d’hectares de terres dégradées. Au cours de cette session, a noté le président du CoPil, les échanges vont se focaliser sur les projets de 2026 avec l’ambition de mettre en œuvre des actions structurantes en phase avec la dynamique de refondation nationale et bénéfiques aux populations rurales. Parmi les grands chantiers, il a annoncé la valorisation des produits forestiers non ligneux, le renforcement des capacités institutionnelles et la mise en œuvre des Plans de développement intégrés communaux.

Oumarou RABO

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