La IIIe édition des Journées scientifiques de l’ingénieur en génie civil s’est tenue, du 23 au 25 octobre 2025, à Ouagadougou, sur le thème « ingénieur du génie civil et opportunités d’investissement pour la modernisation durable des infrastructures au service de la souveraineté du Burkina Faso ».
L’Ordre des ingé-nieurs en génie civil du Burkina Faso œuvre pour des solutions durables et innovantes afin de relever les défis de l’ingénierie au service du développement. Ainsi, à la faveur de la IIIe édition des Journées scientifiques de l’ingénieur en Génie civil (JSI-GC) tenue, du 23 au 25 octobre 2025, à Ouagadougou, la réflexion a été portée sur le thème :
« ingénieur du génie civil et opportunités d’investissement pour la modernisation durable des infrastructures au service de la souveraineté du Burkina Faso ».
L’objectif de cette rencontre qui a réuni, des chercheurs, praticiens, enseignants, étudiants, institutions publiques et privées venus du Burkina et d’ailleurs est de permettre aux acteurs d’échanger en vue de proposer des solutions innovantes pour un développement endogène et souverain en matière d’infrastructures durables. Selon la vice-présidente de l’Ordre des ingénieurs en génie civil, Josseline Sonia Kaboré, il s’agit à travers cet évènement d’explorer des opportunités d’investissement permettant de concrétiser des ambitions infrastructurelles et valoriser le savoir-faire pour promouvoir une ingénierie burkinabè forte, compétitive, axée sur la durabilité.
« Nous pouvons contribuer au développement de nos infrastructures, aussi permettre aux ingénieurs de nos pays frère, en particulier le Niger et le Mali, au regard des défis communs que nous avons au niveau du développement des infrastructures, de réfléchir et de proposer des solutions innovantes », a-t-elle confié. L’édition 2025 des
JSI-GC a été placée sous le patronage du Président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Ousmane Bougouma, représenté par le 3e vice-président de l’ALT, Hermann Yelkouni et le parrainage du ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho et de celui de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé. M. Sorgho a expliqué que le génie civil n’est pas qu’une science de la construction, mais également un art de bâtir durablement la Nation.
« Un art de bâtir durablement la Nation »
« Chaque pont qu’un ingénieur érige, chaque route qu’il trace, chaque barrage qu’il conçoit est un acte de libération, un symbole de résistance, et une pierre posée sur le socle
de notre souveraineté nationale », a-t-il relevé. Il a salué la thématique qui cadre avec la vision du gouvernement et met en lumière un enjeu crucial notamment comment transformer les compétences techniques en matière d’investissement et d’autonomie nationale.
« Nous invitons à faire de la science un bouclier, de la technique un levier, et du patriotisme un ciment pour unir nos efforts », a-t-il souhaité.
M. Sorgho, a, par ailleurs, rendu un hommage au ministre nigérien chargé des Infrastructures, le colonel-major Salissou Mahaman Salissou, pour sa présence qui honore le Burkina Faso et surtout le secteur du Bâtiment et travaux publics (BTP). Le représentant du Président de l’ALT a salué l’Ordre des ingénieurs en génie civil du Burkina Faso pour l’organisation de ces journées. Il a indiqué que cet évènement contribue à l’édification d’un Burkina Faso modèle, résilient et souverain.
« Je tiens à réaffirmer le soutien de l’ALT à toutes les initiatives qui concourent à renforcer la profession d’ingénieur,
à promouvoir la qualité des ouvrages publics… », a-t-il confié. Le ministre nigérien chargé des Infrastructures a aussi affirmé son soutien à cette réflexion des ingénieurs en vue de trouver les moyens de construire des infrastructures adaptées aux réalités des pays de
l’Alliance des Etats du Sahel (AES). « Nos trois pays ont entamé une marche commune qui consiste à aller vers la recherche de notre souveraineté », a-t-il appuyé.
Aly SAWADOGO























