Ingénierie et gestion des dispositifs de formation: le Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle renforce ses capacités

Le ministère de l’Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle et technique a présidé une formation des assistants et conseillers en formation des institutions et fonds des pays membres du Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (RAFPRO), lundi 20 Octobre 2025 à Ouagadougou.

Le Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (RAFPRO) veut renforcer les capacités de ses membres. A cet effet, il a organisé un atelier de formation au profit des assistants et conseillers en formation des institutions et fonds des pays membres du réseau, le lundi 20 Octobre 2025, à Ouagadougou. Cette session est placée sur le thème « ingénierie et gestion des dispositifs de formation : évaluation d’une action de formation ». Quatrième du genre, elle a été assurée par le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) du Burkina Faso.

La formation a réuni des représentants venus du Congo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo et du Burkina. La session s’inscrit dans un processus d’amélioration de la qualité des interventions des institutions et fonds des pays membres.
Elle vise à faciliter, à termes, selon le Directeur de cabinet (DIRCAB) du ministère de l’Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle et technique,Hyppolite Bassolé, la comparaison entre institutions et fonds des effets/impacts des formations à travers l’utilisation des mêmes concepts et outils d’évaluation.

De son avis, à travers les quatre éditions, ce sont plus d’une soixantaine d’assistants, de conseillers en formation et de cadres issus des douze pays membres qui ont vu leurs capacités renforcées à Ouagadougou.
Il a confié que le thème retenu pour la présente session de formation est en cohérence avec les orientations politiques du Burkina Faso en matière de développement du capital humain.

Partager les bonnes pratiques

« Il n’est plus besoin de démontrer que la formation professionnelle constitue, partout dans le monde et singulièrement au Burkina Faso, un tremplin essentiel de valorisation du capital humain, et donc un levier stratégique de développement socio-économique », a-t-il indiqué. C’est pourquoi, a poursuivi M. Bassolé, les plus hautes autorités du Burkina en ont fait une priorité nationale. La formation professionnelle est inscrite dans le
Pilier 3 du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD 2023-2025), qui prévoit notamment une augmentation annuelle des effectifs de l’enseignement et formation techniques et professionnels (EFTP) à 9 % et la création d’au moins 50 000 emplois décents par an, a rappelé le DIRCAB.

Pour le DG du FAFPA, Dougoutigui Pierre Ouattara, la formation devra permettre de comprendre la notion d’évaluation et les principaux concepts liés à sa conception et à sa conduite. Ce sera aussi selon lui une occasion d’identifier les enjeux des choix méthodologiques en matière d’évaluation, de conduire l’évaluation d’une action de formation. M. Ouattara a par ailleurs laissé entendre que l’objectif de cette formation est le partage d’expériences et de bonnes pratiques. « Il ne suffit pas seulement d’évaluer la qualité, mais de s’assurer aussi les performances, et les besoins de la formation qui doit être mise en œuvre en adéquation avec les besoins des apprenants et surtout celui du marché de travail », a-t-il déclaré.

Valentin KABORE
(Collaborateur)

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