Initiatives présidentielles à Bobo-Dioulasso : les chantiers des infrastructures sanitaires, éducatives et sportives avancent bien

Dans le cadre d’une formation sur les Initiatives présidentielles, le Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB) a organisé, vendredi 8 août 2025, à Bobo-Dioulasso, une visite de terrain au profit d’une soixantaine de journalistes, communicateurs, influenceurs et activistes. Cette sortie a permis aux participants de constater l’état d’avancement de trois grands chantiers notamment le stade omnisports de Léguéma, le centre médical communal de Belle ville et l’amphithéâtre de 1 000 places de l’université Nazi-Boni.

Grâce aux Initiatives présidentielles, plusieurs infrastructures sortent de terre dans la capitale économique du Burkina Faso. Que ce soit dans le domaine de la santé, de l’éducation ou du sport, les chantiers sont en bonne voie. C’est ce qu’a pu constater une délégation de journalistes, communicateurs, influenceurs et activistes lors d’une visite, vendredi 8 août 2025. A Léguéma, à quelques encablures de la cité de Sya, les visiteurs ont découvert l’ampleur des travaux du futur stade omnisports de Bobo-Dioulasso, lancé en avril 2025, dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour la Relève et la promotion de l’élite sportive (IP-RELIS). Selon le responsable de l’entreprise chargée du chantier, Selim Kizilaslan, la fondation est en grande partie achevée et la structure métallique est en cours de montage. « Dans les prochains jours, nous allons commencer le montage des gradins en préfabriqués, qui sont déjà prêts », a-t-il précisé.

Le chantier du stade de 15 000 places de Bobo-Dioulasso avance bien, selon l’entreprise.

Avec un taux d’exécution estimé à 44 % en fin juin, ce complexe de 15 000 places répondra aux normes internationales de catégorie 3 de la CAF. Il disposera de toutes les commodités nécessaires pour accueillir des compétitions de haut niveau. Plus de 140 ouvriers, dont 80% de Burkinabè, y travaillent jour et nuit, avec une livraison prévue pour avril 2026. La visite s’est poursuivie à l’université Nazi-Boni, où les journalistes ont constaté l’avancée des travaux du bâtiment pédagogique R+3 et de l’amphithéâtre de 1 000 places. Entamés en février 2025, ces travaux affichent un avancement jugé très satisfaisant. Les gros œuvres des premiers niveaux sont achevés, les gradins de l’amphithéâtre entièrement coulés et l’élévation des étages supérieurs est en cours.

Une dynamique nationale pour moderniser les infrastructures

Selon Donatien Bama, responsable du suivi technique, près de 300 ouvriers se relaient jour et nuit pour livrer l’ensemble des ouvrages d’ici fin octobre 2025, afin qu’ils soient opérationnels pour la rentrée universitaire 2025-2026. Ce projet s’inscrit dans l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ), qui prévoit en 2025 la construction de 12 amphithéâtres modernes à travers le pays.

Le Centre médical communal moderne de Belle ville affiche un taux de réalisation de 11 % .

Par ailleurs, le quartier Belle ville bénéficiera bientôt d’un Centre médical communal moderne, dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour la santé (IPS). Cette infrastructure en R+1 abritera un service d’urgences médicales, un laboratoire d’analyses, un bloc opératoire, un service d’imagerie médicale et des salles d’hospitalisation d’une capacité d’au moins 30 lits. Cependant, selon le coordonnateur national de l’IPS, Drissa Traoré, le taux de réalisation reste insatisfaisant. L’entreprise en charge des travaux n’a pas respecté le cahier des charges : il était prévu plus de 70 ouvriers sur le chantier, mais seulement 37 ont été recensés. Il a invité les responsables à doubler, voire tripler, les effectifs pour livrer l’infrastructure dans les délais. « A la fin du délai qui leur a été indiqué, nous n’allons pas venir pour constater l’état d’avancement des travaux. Si nous venons, c’est pour réceptionner nos infrastructures, au bonheur de la population », a-t-il insisté. Lancé en janvier 2025, ce projet s’inscrit dans un programme national visant la construction de 55 centres médicaux communaux en cinq ans, dont 25 pour la seule année 2025. L’objectif est de rapprocher les soins de qualité des populations et réduire les évacuations vers les grands hôpitaux. A travers ces chantiers, le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, entend doter le Burkina Faso d’infrastructures sportives, sanitaires et éducatives modernes, au service de la jeunesse et du développement national.

Noufou NEBIE

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