Même si les Etalons sont qualifiés avant de disputer le dernier match de poules face au Soudan cet après-midi, leur vice-capitaine Issoufou Dayo estime dans cette interview que l’objectif reste la victoire pour conserver la 2e place.
Quel est votre état d’esprit avant d’aborder ce match face au Soudan ?
Il est bon. Comme tous les autres matchs, nous sommes focus et concentrés sur l’objectif face au Soudan qui est de remporter le gain du match. C’est le dernier match de poules. Il est très important pour nous avant d’entamer les huitièmes de finale.
Vous êtes déjà qualifiés. Quelles sont les nouvelles résolutions avant d’aborder ce match contre le Soudan ?
Face à l’Algérie, malgré la défaite, il y a eu de bonnes choses comme de mauvaises. C’est au staff maintenant de corriger les lacunes. Et comme je vous le disais tantôt, nous avons déjà oublié ce match et sommes focus sur celui contre le Soudan. Il s’agit de tout faire pour vaincre et se concentrer sur les huitièmes de finale.
Les observateurs estiment que le Soudan monte en puissance. Cela ne vous inquiète-t-il pas ?
Non, pas du tout. Vous savez, le plus important, c’est nous. Nous ne pensons pas aux autres. Et notre objectif est clair : terminer 2e de la poule. Pour cela, nous allons disputer ce match face au Soudan à fond. Et pour bien entamer les huitièmes de finale, il faut se faire de la confiance.
Que pensez-vous de cet adversaire soudanais ?
Une équipe très forte que nous respectons. Elle est combative et nous savons qu’elle, aussi, va jouer le match à fond avec le même objectif que nous. De notre côté, nous sommes prêts.
Finalement, vous avez beaucoup plus à perdre qu’à gagner dans ce match. Cela peut-il être un peu inconfortable pour vous ?
Tout à fait, même si nous sommes déjà qualifiés, nous allons rester concentrés pour ce match-ci. Nous avons vécu l’expérience amère avec les éliminatoires de la Coupe du monde. Dans nos têtes, nous étions qualifiés pour les barrages. Ce qui n’a pas été le cas. Certes, les deux compétitions ne sont pas pareilles, mais, nous allons rester concentrés.
Ça sera la deuxième fois que le Burkina croise le Soudan avec une défaite burkinabè à la CAN 2012. C’est forcément un mauvais souvenir ?
Affirmatif, mais, depuis lors, beaucoup de choses ont changé.
Dites-nous. Pour une compétition comme la CAN, suivez-vous à la lettre les consignes de l’encadrement technique ?
Outre les consignes de l’encadrement technique, entre nous joueurs, nous avons aussi des choses à nous dire. Après, l’encadrement est là pour nous guider. Et les choses dépendent de nous maintenant sur le terrain. Nous avons un bon groupe composé de joueurs expérimentés et de jeunes joueurs avec un bon état d’esprit. Et c’est cela qui fait le Burkina Faso. Nous nous comprenons sur le terrain. Chacun connaît ses qualités.
Entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun qui sont vos probables adversaires, le quel préférez-vous en huitième ?
Je n’ai pas de préférence. Notre objectif en venant à cette CAN est de repartir avec le trophée. Pour cela, nous sommes prêts à affronter toutes les équipes qui y sont.
Interview réalisée par Yves OUEDRAOGO
Depuis Casablanca






