
Les acteurs de l’écosystème de l’identification ont mené une réflexion sur le thème principal : « Harmonisation intégrée des documents d’identité et de voyage dans l’espace AES : état des lieux, défis et opportunités pour la libre circulation des personnes et des biens », jeudi 18 septembre 2025, à Ouagadougou.
Les participants de la Journée internationale de l’identification se sont penchés sur le thème principal de cette édition : « Harmonisation intégrée des documents d’identité et de voyage dans l’espace AES : état des lieux, défis et opportunités pour la libre circulation des personnes et des biens », jeudi 18 septembre 2025, dans la capitale
burkinabè. Cette journée de réflexion vise à garantir une identité juridique pour tous, d’ici à 2030.
Pour le directeur général de l’Office national et d’identification (ONI), Daouda Arzouma Parfait Louré, ce thème traduit la vision des plus hautes autorités des pays membres de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de bâtir un espace d’intégration solide, sûr et ouvert. Il a également laissé entendre que deux sous-thèmes vont enrichir ce moment d’échanges. Il s’agit de « l’interfaçage des systèmes d’identification qui met en lumière l’importance de connecter et d’harmoniser nos bases nationales » et « le contrôle aux frontières face aux défis de la libre circulation pose une question cruciale ».
Vers une intégration efficace et inclusive

M. Louré a aussi précisé que la journée de réflexion doit permettre de tracer une feuille de route commune autour de l’interopérabilité des systèmes, la sécurité et la confiance numérique et la facilitation de la mobilité régionale. Selon lui, il est important d’avancer ensemble vers une intégration efficace et inclusive. En outre, selon le directeur général de l’ONI, la première priorité vise à faire en sorte que les systèmes d’identification se reconnaissent et dialoguent entre eux.
Et la deuxième est d’établir des normes partagées pour protéger les citoyens et lutter contre la fraude documentaire. Enfin pour la troisième, il s’agit de réduire les obstacles administratifs techniques pour que chaque citoyen de l’AES puisse circuler librement et accéder aux opportunités.
« Je suis convaincu que les réflexions de ce panel s’enrichiront par l’expérience des collègues du Mali et du Niger, et déboucheront sur des recommandations fortes et utiles pour orienter les actions collectives », a-t-il confié. Quant à la secrétaire générale de
la région du Kadiogo, Aïssata Angelina Traoré, elle a salué la tenue de la rencontre. Pour elle, les pièces d’identité constituent les fondements de la gouvernance des Etats.
« Elles sont au cœur de l’accès aux droits, à la mobilité, la sécurité et la transparence », a-t-elle ajouté. Mme Traoré a rappelé qu’il est essentiel d’harmoniser les documents d’identité dans l’espace AES afin de garantir une meilleure intégration, renforcer la confiance entre les systèmes et de faciliter la libre circulation des citoyens.
Evariste YODA
Mohamed LY
(Stagiaire)