Le Burkina Faso et son engagement actif au sein du Système des Nations unies

Du 23 au 29 septembre 2025, New York accueillera la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, dont le débat général constitue le moment fort. Comme à l’accoutumée, le Burkina Faso prendra part à ce rendez-vous mondial à travers une délégation officielle, afin de réaffirmer la voix du pays des Hommes intègres sur les grandes questions de développement au sein de cette tribune internationale. Ainsi, le Burkina Faso confirme plus que jamais son attachement au respect de ses engagements internationaux, au multilatéralisme et à la coopération internationale à travers une participation active aux activités du Système des Nations unies.

Malgré un contexte marqué par des défis sécuritaires et humanitaires, le Burkina Faso continue de s’affirmer comme un acteur symbolisant résilience et sens de la responsabilité. Cette constance se reflète aussi bien dans ses engagements nationaux, en collaboration avec les agences onusiennes, que dans sa participation régulière aux grands cadres multilatéraux. En effet, depuis son adhésion à l’ONU, le 20 septembre 1960, notre pays prend part avec assiduité aux sessions de l’Assemblée générale, aux travaux du Conseil des droits de l’Homme ainsi qu’aux activités de nombreux comités et agences spécialisés du Système des Nations unies tels que le PNUD, l’UNICEF, la FAO ou encore l’OMS.

Un pays résilient face aux défis sécuritaires et humanitaires
Le Plan de réponse humanitaire 2025, élaboré avec l’appui du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) vise à mobiliser plus de 900 millions de dollars soit environ 540 milliards de FCFA pour répondre aux besoins les plus urgents des populations vulnérables. Ces efforts traduisent une volonté claire et affichée : ne pas céder à l’adversité et inscrire l’action nationale dans une logique de solidarité internationale.
A travers des programmes mis en œuvre avec l’appui des agences onusiennes, le Burkina Faso a renforcé son action dans plusieurs domaines prioritaires. Il s’agit de :

– la paix et la sécurité :
Des programmes de dialogue communautaire et de cohésion sociale ont permis en 2025, de toucher plus de 300 000 personnes dans les zones à fort défi sécuritaire. Ces initiatives endogènes favorisent la prévention et la gestion pacifique des conflits, en étroite collaboration avec les populations locales.
Dans la perspective de développement durable avec le soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la FAO, le Burkina Faso a investi dans la résilience climatique et la sécurité alimentaire. Plus de 100 000 hectares de terres dégradées ont été restaurées dans le cadre des projets de la Grande Muraille verte tandis que 650 000 ménages bénéficient désormais d’un meilleur accès aux intrants agricoles.

– les droits humains et la cohésion sociale :
Grâce au travail conjoint avec le Haut-commissariat aux droits de l’homme (HCDH) et l’UNICEF, plusieurs campagnes de sensibilisation ont été menées, touchant plus de 1,2 million de jeunes et de femmes. Un programme efficace de formation des formateurs sur les droits humains a été mis en œuvre au bénéfice des Volontaires pour la défense de la patrie et des Forces de défense et de sécurité intérieure.
Ces initiatives visent à renforcer la participation citoyenne, l’inclusion et la lutte contre les violences basées sur le genre.
Ces avancées illustrent une fois de plus la capacité du Burkina Faso à inscrire ses priorités nationales dans l’agenda global du développement durable, notamment dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030.

Le Burkina Faso, acteur d’un multilatéralisme rénové
A cette tribune, le Burkina Faso sera représenté par une délégation officielle. Cette participation s’annonce historique, dans un contexte mondial où la voix des pays sahéliens, notamment celle de l’AES doit être davantage entendue. La tribune onusienne représente une occasion unique pour notre pays de rappeler :
– son engagement en faveur de la paix et de la stabilité régionale ;
– sa vision sur les grands enjeux mondiaux
– son appel à une solidarité internationale accrue face au terrorisme et aux crises humanitaires ;
– sa volonté de défendre un système multilatéral plus juste et équilibré, capable de répondre aux aspirations des peuples du Sud.
L’action du Burkina Faso au sein du Système des Nations unies en 2025 reflète une vision claire : porter la voix des peuples sahéliens, défendre une coopération internationale fondée sur l’équité et replacer l’humain au centre des priorités mondiales.
En conjuguant initiatives locales et participation active aux débats mondiaux, notre pays démontre qu’il est possible, même dans l’adversité, de contribuer à la construction d’un monde plus équitable et solidaire.
Au moment où la 80e Assemblée générale s’ouvre, le Burkina Faso réaffirme sa détermination à être un acteur responsable et engagé, convaincu que le multilatéralisme demeure le cadre privilégié pour relever les défis communs de l’humanité.

DCRP/MAECR-BE

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