
L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a annoncé ce jeudi 4 décembre 2025 à Ouagadougou, la tenue de sa Journée internationale de lutte contre la corruption, le 9 décembre sur le thème : « S’unir à la jeunesse contre la corruption : façonner l’intégrité de demain ». Au menu, des conférences publiques, un cross aérobic, un don de sang et la projection du film intitulé : « On ne mange pas les mercis ».
Le mardi 9 décembre 2025, le monde entier célèbre la Journée internationale de lutte contre la corruption. Pour marquer d’une pierre blanche cette journée placée sur le thème :
« S’unir à la jeunesse contre la corruption : façonner l’intégrité de demain », l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a annoncé, face à la presse, ce 4 décembre 2025 les activités au programme de cette célébration au niveau national. En plus de la présente conférence de presse, un cross aérobic a lieu aujourd’hui 5 décembre 2025.
Les 6 et 7 décembre, le film intitulé : « On ne mange pas les mercis » sera projeté suivi de plateaux télé le 8 décembre. Le 9 décembre sera marqué par des conférences publiques sur le thème principal avec deux sous-thèmes et un don de sang. Selon le contrôleur adjoint de l’ASCE-LC, Urbain Millogo, le thème de la célébration a été choisi parce que la jeunesse incarne l’espoir d’une société plus équitable et plus juste.
« Formée, informée et responsabilisée, la jeunesse doit devenir une alliée, prête à relever les défis que la corruption impose à son avenir », a-t-il indiqué.
2025, une année difficile
A cet effet, il a invité tout le monde à agir pour construire un monde libéré de la corruption. « Il est essentiel que chaque acteur de la société se sente investi de cette mission et ce, dans le respect des principes qui guideront la construction de l’intégrité de demain », a-t-il exhorté. A la question de la presse sur les acquis en matière de lutte contre la corruption en 2025, M. Millogo a répondu que l’année 2025 a été difficile budgétairement. Ainsi, l’accent a été mis sur le suivi des recommandations du précédent rapport.
« Aussi, on avait une centaine de dénonciations non traités, nous avons travaillé en faisant des investigations judiciaires », a-t-il ajouté. Pour ce qui est de l’état des lieux de
la corruption au pays des Hommes intègres, le contrôleur adjoint a expliqué que le fléau persiste en témoignent les enquêtes menées par le REN-LAC et le classement mondial du Burkina en la matière. « Pour mesurer objectivement le fléau, un outil est en phase d’élaboration », a précisé Urbain Millogo.
Fleur BIRBA





