
La Société de transport en commun (SOTRACO) a organisé un atelier de validation des nouvelles lignes du réseau de bus urbains de la ville de Bobo-Dioulasso, le mercredi 17 septembre 2025. L’objectif global est de faire approprier les lignes du réseau par les principaux acteurs du transport urbain de la ville de Sya.
La ville de Bobo-Dioulasso, deuxième agglomération du Burkina Faso avec près de 1,1 million d’habitants, connaît depuis plusieurs années une forte croissance démographique et spatiale. Cette dynamique a entraîné d’importants défis en matière de mobilité urbaine, notamment pour les élèves et les étudiants confrontés aux difficultés de transport. Ainsi, dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ), la direction régionale de l’Ouest de la Société de transport en commun (SOTRACO) a reçu 44 bus dont 38 pour la ville de Bobo-Dioulasso.
Afin de faire approprier les lignes du réseau par les principaux acteurs du transport urbain, la SOTRACO a organisé un atelier de validation des nouvelles lignes du réseau de bus urbains de la ville, le mercredi 17 septembre 2025. Les objectifs de cet atelier sont de présenter le projet de lignes du réseau de la ville aux bénéficiaires, d’évaluer la performance du réseau, de présenter les services offerts par la SOTRACO.
Aussi, c’est un atelier qui a permis aux responsables de la société de solliciter un accompagnement foncier et d’infrastructures (administratifs et autres soutiens) aux communes bénéficiaires pour une meilleure opérationnalisation du réseau de bus et de proposer des solutions ou recommandations pour une meilleure exploitation du réseau et de sécurité des bus dans la localité. Pour la gouverneure de la région du Guiriko , Mariama Konaté, l’arrivée des 38 nouveaux bus dans la capitale économique vise à améliorer les conditions de déplacement des populations, réduire l’usage des moyens de transport à risque comme les tricycles, et contribuer à la lutte contre la pollution.
Dans
son allocution d’ouverture, elle a exprimé la gratitude des populations au Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, pour ses efforts en faveur du bien-être social. Elle a également exhorté les usagers, particulièrement les élèves et étudiants, à prendre soin des nouveaux bus et invité les conducteurs à respecter les règles de sécurité et de circulation.
Vers la fluidité de la mobilité urbaine
« Je lance également un appel aux riverains pour libérer les voies afin de permettre la fluidité du trafic et un meilleur stationnement des bus », a-t-elle insisté. Le directeur général de la SOTRACO, Drissa Sawadogo, s’est réjoui de cette dotation qui vient renforcer la flotte de la société, longtemps confrontée à un déficit de véhicules. « Nous avons traversé de réelles difficultés qui se répercutaient sur la qualité du service. Grâce aux 500 bus acquis dans le cadre de l’Initiative présidentielle, dont 38 pour
Bobo-Dioulasso, nous pouvons désormais mieux répondre aux attentes des usagers », a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs annoncé des mesures visant à réduire les temps d’attente, à aménager les arrêts de bus et à améliorer les conditions de transport, en collaboration avec la commune, la direction régionale de la mobilité, et la police municipale. Pour lui, l’atelier de validation des nouvelles lignes, placé sur le thème : « Amélioration de la mobilité des populations de la ville de Bobo-Dioulasso et des communes environnantes par les services de la Société de transport en commun », va permettre d’examiner les tracés des lignes et de recueillir les recommandations des acteurs impliqués.
Il a, de ce fait, invité les participants à faire des propositions et des recommandations afin de rendre la mobilité urbaine plus fluide, plus sûre et plus adaptée aux besoins de ses habitants. Le président de la délégation spéciale de Bobo-Dioulasso, Laurent Koutoukou Kontogom, a salué cette initiative, fruit des efforts conjugués du gouvernement et des populations. Pour lui, la mise en service de ces bus urbains contribuera à réduire les risques liés aux moyens de transport inadaptés et à améliorer la sécurité routière. « Ensemble, usagers et personnels doivent travailler à entretenir ces bus pour le bien de tous », a-t-il insisté.
(Stagiaire)