
Les présidents et les responsables des agences de voyage et de tourisme ont animé une conférence de presse, sur le thème : « Etat des lieux du hadj au Burkina Faso », mardi 16 septembre 2025, à Ouagadougou.
Les présidents et les respon-sables des agences de voyage et de tourisme accordent de l’importance au bon déroulement du hadj, le 5e pilier de l’Islam. A cet effet, ils ont animé une conférence de presse, sur le thème : « Etat des lieux du hadj au Burkina Faso », mardi 16 septembre 2025, à Ouagadougou. Le responsable de l’agence Sana voyages, El hadj Soumaïla Soré, a indiqué qu’ils sont satisfaits des avancées enregistrées dans l’organisation du hadj au Burkina Faso.
« Nous félicitons les autorités burkinabè pour le travail abattu dans le cadre du hadj, notamment le choix d’Air Burkina comme compagnie nationale, la disponibilité des passeports, ainsi que l’accompagnement sanitaire et sécuritaire », a-t-il soutenu. Toutefois, les agences de voyage et de tourisme ont plaidé pour plus de réformes pour une meilleure organisation des éditions futures.
Il s’agit, entre autres, d’un réexamen des conclusions des travaux de l’atelier sur la relecture des textes régissant le hadj et la oumrah, l’obtention d’un quota supplémentaire de visas et le respect du calendrier du hadj, pour l’édition 2026. A cela s’ajoute le maintien du système rotatif de la désignation du président du comité de suivi et ses membres et le retour de l’organisation pratique du hadj aux agences de voyage.
N’existe-t-il pas un comité de plaintes pour la gestion des éventuels manquements ? A cette question des journalistes, le président-directeur général de l’agence Sana voyages, El hadj Abdoul Rasmané Sana, a reconnu l’existence d’un tel comité pour
recueillir les doléances. Cependant, il a déploré l’absence d’amélioration malgré sa mise en place.
« Nous invitons le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, ainsi que son gouvernement, à accorder une attention particulière à l’organisation du pèlerinage, considérée comme un pilier majeur de la foi musulmane », a soutenu M. Soré. Aussi, a-t-il poursuivi, nous appelons le présidium de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) ainsi que toute la communauté musulmane à jouer un rôle plus actif dans le suivi et l’encadrement du processus d’organisation du pèlerinage.
Abdoulaye BALBONE
Sonia TIENDREBEOGO
(Stagiaire)