Prix d’excellence en journalisme financier: Mahamadi SEBOGO, lauréat pour la 3e année consécutive

Le journaliste et chef de Desk Economie & Finance de Sidwaya, Mahamadi Sebogo (milieu), recevant le premier prix dans la catégorie « Histoire de la Croissance africaine », du prix d’excellence en journalisme financier du Sanlam Group. 

La 50e édition du prix d’excellence en journalisme financier du Groupe d’assurance sud-africain, SanlamGroup, a livré ses lauréats le 2 octobre 2025, à Johannesbourg, en Afrique du Sud. Le journaliste et chef du Desk Economie & Finances de Sidwaya, Mahamadi Sebogo, est le lauréat de la catégorie « Histoire de la croissance africaine », et ce pour la troisième année consécutive. 

Malgré un contexte sécuritaire difficile, la presse burkinabè continue de faire montre de résilience. Mieux, elle challenge avec les autres presses du continent africain. Elle s’est encore illustrée par son professionnalisme à la 50e édition du Prix d’excellence en journalisme financier du Groupe Sanlam, le 2 octobre 2025, à Johannesbourg, en Afrique du Sud. En effet, le journaliste et chef du Desk Economie & Finances de Sidwaya, Mahamadi Sebogo, y a remporté le premier prix dans la catégorie « Histoire de la croissance africaine ». Le 2e prix de cette catégorie est allé l’Ougandais Deogratius Wamala du Journal Daily Monitor, et le 3e prix au Tanzanien Julius Maricha de The Citizen. 

Une trentaine de journalistes africains ont été distingués lors de la 50e édition de SanlamGroup Financial Journalim Awards. 

Avec cette distinction, M. Sebogo est ainsi lauréat de cette catégorie pour la 3e année consécutive. Il avait remporté le 3e prix en 2023 et le 1er prix en 2024. Cette année, le Super prix, celui du meilleur journaliste financier de l’année, est revenu au Sud-africain Ryk Van Niekerk de MoneyWeb. Le prix The Lifetime Achiever Award, qui récompense le couronnement d’une carrière d’un Doyen en journalisme financier, est allé à Mzimkulu Malunga. Quant au prix du plus jeune journaliste financier, il a été remporté par Deogratius Wamala de l’Ouganda.  Cette édition, comme les précédentes, a été dominé par la presse sud-africaine. 

Sur les neuf catégories, elle a remporté le premier prix dans huit catégories, à l’exception de la catégorie « Histoire de la Croissance africaine » qui est revenue au Burkina Faso, seul pays d’Afrique francophone à être distingué cette année, tout comme pour les éditions de 2023 et 2024. Cette année, la compétition a enregistré une participation record, avec 237 candidatures venant de 17 pays africains, dont l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, l’Égypte, le Nigéria, le Maroc, le Kenya, le Ghana et l’Ouganda. 

Rôle du journalisme financier dans l’avenir de l’économie africaine

Le Directeur général de Sanlam Group, Paul Hanratty, tout en félicitant les lauréats, a rappelé la place combien centrale des médias dans le développement socioéconomique de l’Afrique. « Aujourd’hui, le rôle du journalisme financier est essentiel pour l’avenir de l’économie de ce continent », a-t-il souligné. Pour lui, les hommes et femmes de médias jouent un grand rôle dans l’éducation des populations sur les enjeux sociopolitiques, financiers, économiques du continent. Et malgré les mutations sociales et technologiques, les médias africains doivent garder leur indépendance et leur intégrité, afin de continuer à raconter des histoires à fort impact pour les sociétés africaines, a-t-il indiqué. 

Le Directeur général de Sanlam Group, Paul Hanratty : « aujourd’hui, le rôle du journalisme financier est essentiel pour l’avenir de l’économie de ce continent ».

Pour le Rédacteur en Chef de Bloomberg Afrique, Arijit Ghosh, en dépit de la nécessité pour la presse africaine d’investir dans l’infrastructure, la formation et l’innovation pour se maintenir dans le flot du rythme accéléré des changements technologiques, elle doit également prendre soin ses propres narratifs. « Trop souvent, l’Afrique est définie de l’extérieur. C’est l’heure pour les médias africains de la définir de l’intérieur », a-t-il martelé. 

Et pour y arriver, cela passe par quatre étapes, a-t-il suggéré. Il s’agit d’investir dans les idées en réimaginant les organisations médiatiques, d’affronter la technologie sans peur, de collaborer et partager en puisant dans la puissante diversité africaine, et d’appuyer et mentorer les jeunes journalistes africains appelés à expliquer les finances à une nouvelle génération. Après un demi-siècle de célébration annuelle de l’excellence en journalisme financier sur le continent, invite a été faite aux journalistes à s’approprier davantage ce concours qui est le leur. Largement absents à cette compétition, les médias francophones sont particulièrement attendus pour les prochaines éditions.  

La Rédaction

 

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