Projet de Gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ : le ministre Roger Barro échange avec les PDS de 60 communes d’intervention du projet

Les PDS des 60 communes bénéficiaires du projet ont échangé à bâtons rompus avec le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Barro.

Le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement a organisé un atelier d’échanges entre le ministre Roger Barro et les présidents des délégations spéciales de 60 communes d’intervention du Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+), le lundi 27 octobre 2025 à Bobo-Dioulasso.

Lancé le 31 mai 2023, le Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+) a pour objectif de renforcer la gestion durable des paysages et d’améliorer la génération de revenus dans les zones forestières ciblées au Burkina Faso. En vue de faire le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des activités du projet, le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement a organisé une rencontre de concertation entre le ministre Roger Barro et les Présidents des délégations spéciales (PDS) des 60 communes d’intervention du PGPC/REDD+. Cette rencontre s’est tenue le lundi 27
octobre 2025 à Bobo-Dioulasso.

Pour ce face-à-face entre le ministre et les PDS, il s’agissait non seulement de faire le point de l’exécution des Projets de développement intégré communaux pour la REDD+ (PDIC/REDD+) dans les 60 communes d’intervention, mais aussi d’échanger sur les difficultés rencontrées dans leur mise en œuvre. Selon le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, ce cadre de dialogue entre son département et les présidents des délégations spéciales des communes d’intervention de la première et de la deuxième vague du projet PGPC/REDD+ se veut un exercice de redevabilité des communes envers le gouvernement du Burkina Faso.

« Trois années après le lancement du PGPC/REDD+, la présente rencontre consacrée aux PDIC/REDD+ se justifie pleinement dans une logique de redevabilité en matière de gestion des deniers publics », a-t-il indiqué. Pour lui, le PGPC/REDD+ constitue une opportunité de taille pour l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires dans un contexte sécuritaire et humanitaire difficile marqué par une raréfaction des ressources du pays au regard des priorités du moment.

Echanger sur les résultats acquis et les difficultés rencontrées

A l’en croire, cette rencontre permettra aux parties signa-taires des conventions de financement des PDIC/REDD+ et aux autres acteurs de mise en œuvre du PGPC/REDD+, d’échanger sur les résultats acquis et les difficultés rencontrées afin de formuler des propositions de solutions. Selon le coordonnateur du projet, Soumaïla Bernard Tougma, le projet REDD+ intervient dans huit régions du Burkina Faso et couvre 96 communes.

« C’est un projet dont l’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre, d’augmenter les capacités de séquestration et de réduire la pauvreté des populations à travers des investissements structurants », a-t-il précisé. A l’écouter, cet atelier d’échanges est le deuxième du genre, la première édition s’étant tenue l’année passée à Koudougou. « Il s’agit pour nous, avec les communes bénéficiaires du projet REDD+, de faire le point sur le niveau d’avancement des activités, d’identifier les difficultés éventuelles, de proposer des solutions et de partager les expériences entre communes, car certaines sont en avance et d’autres à la traîne.

L’objectif est que ces dernières puissent atteindre un bon niveau d’exécution », a-t-il ajouté. Il a rappelé que le projet a été lancé en 2023 pour une durée de six ans, mais que le financement accordé à chaque commune s’étale sur une période maximale de trois ans. « Nous sommes à mi-parcours, car nous lançons l’évaluation de mi-parcours du projet dès maintenant. La revue aura lieu en janvier 2026 », a-t-il souligné.

Noufou NEBIE
Safiatou BOLY
(Stagiaire)

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