Recherche scientifique et innovation : les nouveaux membres statutaires du Haut conseil national installés

Le Haut conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation a tenu, jeudi 7 novembre 2024, à Ouagadougou, son assemblée générale ordinaire de l’année, consacrée à l’installation officielle des nouveaux membres.

Ils sont 77 chercheurs émanant des départements ministériels, de la communauté scientifique et internationale, des secteurs productifs, de la société civile, de l’Association des régions du Burkina Faso (ARBF) et de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) à être installés au Haut conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation (HCNRSI). C’est le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela qui a présidé la cérémonie d’installation de ces nouveaux membres appelés à faire valoir leurs compétences au sein du HCNRSI. C’était à l’occasion de l’assemblée générale ordinaire de l’instance tenue, jeudi 7 novembre 2024, à Ouagadougou.

Le ministre en charge de la recherche scientifique Adjima Thiombiano : « la science et l’innovation ne peuvent apporter une réponse efficace aux défis socioéconomiques sans un financement interne conséquent ».

Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Adjima Thiombiano, cette session ordinaire placée sur le thème : « Mécanisme de transfert des résultats de la recherche : enjeux et perspectives des financements », montre que la science et l’innovation ne peuvent apporter une réponse efficace aux défis socioéconomiques sans un financement interne conséquent. Bien que l’Etat se soit engagé à financer la recherche à hauteur de 1% du Produit intérieur brut (PIB), des défis restent à relever, a-t-il indiqué. A cet effet, le ministre Thiombiano a souligné que des instruments ont été mis en place, sous le leadership du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, pour engager les différentes entreprises et sociétés, les investisseurs à soutenir financièrement et de façon conséquente la recherche et la formation d’une élite qualifiée dans les secteurs clés du développement.

Les membres nouvellement installés ont été invités à formuler des recommandations pour relever les défis du moment.

Pour lui, au Burkina Faso, le monde scientifique regorge d’hommes et de femmes compétents et talentueux. Il en veut pour preuve, l’importante contribution de la recherche au développement endogène dans les secteurs de l’agriculture et de la santé. S’adressant aux acteurs de la recherche, le ministre en charge de la recherche scientifique et de l’innovation s’est dit convaincu que la mise en œuvre des recommandations du Haut conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation vont contribuer à la résorption des problèmes actuels de la souveraineté du secteur de la recherche.

 Oumarou RABO

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