L’union nationale des associations des parents d’élèves du post-primaire du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPES-B), a tenu une conférence de presse, le 15 avril 2021 à Ouagadougou. Elle a porté sur les questions relatives au système éducatif
A la suite des multiples crises que rencontre le système éducatif du Burkina Faso, la faitière des associations des parents d’élèves est montée au créneau par une conférence de presse, le 15 avril 2021 à Ouagadougou, pour faire connaître à l’opinion publique sa lecture de certains évènements et exposer ses préoccupations en tant que association parents d’élèves et étudiants afin de promouvoir une école de qualité dans les meilleures conditions. En effet, le 27 mars dernier s’est tenu à Dakar, au Sénégal, le congrès constitutif de l’International des parents d’élèves (IPE) qui a vu porter à sa tête Hector Ardant Ouédraogo, par ailleurs président de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du post-primaire du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPES-B).
Selon le premier président de l’IPE, l’objectif de l’international des parents d’élèves et étudiants est de promouvoir une école de qualité, gratuite et inclusive. Sa principale mission, selon lui, est d’œuvrer à offrir les meilleures conditions d’étude et de formation à tous les apprenants. Le second point abordé est relatif aux réformes en cours sur l’organisation des examens du BEPC et celui du Baccalauréat. En réponse à la question de savoir quelle est la position de UNAPES-B dans la divergence des acteurs de l’éducation née des réformes sur l’organisation du BEPC et du BAC ? «L’UNAPES-B n’a pas pour vocation d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit par conséquent pas de position tranchée », a dit M. Ouédraogo.
Et le président Ouédraogo de clarifier : « nous recensons les préoccupations des enseignants et des élèves pour nous en approprier afin que, de façon inclusive et consensuelle des solutions adéquates soient trouvées aux problèmes posés de manière à assurer une éducation de qualité dans les meilleures conditions pour notre système éducatif au bénéfice des élèves et parents d’élèves ». Souleymane Nignan, trésorier de l’UNAPES-B, a apporté des précisions relatives à la gestion des associations des parents d’élèves. « Les fonds collectés sont déposés dans un compte ouvert dans une institution financière avec la co-signature du président et du trésorier. Ils sont ensuite repartis en trois chapitres dont 60% pour le fonctionnement de l’association, 40% réservé au conseil de gestion de l’établissement et 5% de 60% reversé à la coordination régionale et à l’UNAPES-B que nous sommes », a-t-il explicité.
Emmanuel BICABA