Relations Afrique-Europe: “La rupture est indispensable”, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, Premier ministre

Le 7 Conseil européen des entreprises sur l’Afrique et le Moyen-Orient (ECAM) s’est tenu le lundi 22 septembre 2025, à New York. Organisé par le think tank The European House Ambrosetti (TEHA), le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo y a pris part.

Les participants au 7ᵉ Conseil européen des entreprises sur l’Afrique et le Moyen-Orient (ECAM) s’est tenu à New York, le lundi 22 septembre 2025 ont mené, la reflexion sur le thème : « Les leaders africains pour le changement : renforcer la coopération dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la recherche, de l’agro-industrie et de l’énergie verte». Cette rencontre, organisée par le think tank The European House Ambrosetti (TEHA) a réuni un parterre de personnalités venues des quatre coins de la planète. Le président de l’ECAM et fondateur du groupe hospitalier privé GKSD Investment Holding et Gruppo San Donato, Kamel Ghribi a exprimé la détermination de son groupement à nouer un partenariat solide avec l’Afrique, notamment dans les domaines de la santé, de l’agro-industrie et de l’énergie, tout en espérant voir émerger, à l’issue de cette rencontre, des opportunités concrètes de coopération. Le Conseil de l’ECAM vise à développer des solutions réalistes, efficaces et durables pour des systèmes de santé et d’éducation plus performants en Afrique et au Moyen-Orient. Prenant par au forum, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a rappelé que le thème de cette session, « Les leaders africains pour le changement », est non seulement pertinent, mais il est essentiel pour notre avenir commun. Car, l’Afrique est un continent d’opportunités et de solutions, malheureusement victimes des visées hégémoniques occidentales. C’est pourquoi, aux participants au forum, il a rappelé que le Burkina Faso, a fait le choix de prendre son destin en main sous le leadership du camarade Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré afin d’affirmer pleinement sa souveraineté et assumer ses choix stratégiques. “Nous sommes convaincus que notre destin commun avec l’Europe ne doit plus se construire sur une logique d’assistance et de domination, mais sur un partenariat équitable et tourné vers l’avenir” a-t-il clamé haut et fort. Mais, le chef du gouvernement burkinabè a indiqué que ce partenariat doit se concrétiser dans des domaines qui transforment la vie de nos populations et construisent une prospérité partagée. Par exemple, a expliqué, le Premier ministre, au Burkina Faso, sous le leadership éclairé du Camarade Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, de grandes réformes et des actions fortes sont engagées dans une dynamique de rupture pour transformation positive et durable et une prospérité partagée s’appuyant sur des ressorts endogènes. “C’est ainsi que plusieurs initiatives sont lancées afin d’accélérer le développement et le mieux-être des populations. Ces initiatives présidentielles, bien que distinctes dans leurs champs d’action, forment un tout cohérent et synergique. Elles tracent les contours d’un projet de société intégral où la sécurité alimentaire et sanitaire permet à chaque citoyen de se réaliser, où l’éducation éclaire les esprits et où la mémoire collective nourrit l’âme nationale. C’est ainsi, par cet engagement multidimensionnel et cette volonté inébranlable, que nous bâtissons un Burkina Faso résilient, autosuffisant et fier de son identité”, a relaté le chef du gouvernement.

Le changement est en marche

 En effet, a-t-il fait savoir, l’initiative pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire incarne l’une des priorités absolues, à savoir, libérer le Burkina de la dépendance alimentaire et valoriser le travail de des paysans, ces héros de l’ombre. En parallèle, a-t-il etayé, l’initiative pour la santé œuvre à renforcer le système sanitaire pour offrir à chaque Burkinabè, un accès à des soins de qualité. Pour lui, ces deux piliers, l’autosuffisance alimentaire et la santé pour tous, sont les conditions indispensables à l’épanouissement du peuple et à la construction d’un avenir paisible. Quant à elle, l’Initiative pour une éducation de qualité est le fer de lance de cette ambition tournée résolument vers l’avenir, a informé le Premier ministre. “Elle vise à former une jeunesse compétente, patriote et armée pour les défis du monde moderne. Cette éducation puise sa force et son sens dans le sacrifice de nos héros”, a-t-il rappelé. Il a ajouté: “comme vous le voyez, le changement est en marche. En tant que leaders, notre responsabilité est de créer le cadre qui permettra à ce partenariat renouvelé de s’épanouir. L’Europe a en face d’elle des partenaires déterminés”. Selon le Premier ministre burkinabè, le monde est en pleine mutation et les équilibres évoluent, l’Afrique change et sa jeunesse appelle à un nouveau type de rapport basé sur le respect mutuel. Alors, de ses dires : “plus que jamais, il est temps pour l’Europe de mettre à jour son logiciel, car la dynamique en cours est irréversible. Cette rupture est indispensable et un préalable à un partenariat renouvelé porteur de bonheur partagé et durable”.

Abdel Aziz NABALOUM

(New York)

Credit photos: PRIMATURE

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