Révolution progressiste populaire: le corps des droits humains réfléchit à sa contribution

Les participants à la conférence vont réfléchir à la contribution à l’atteinte des objectifs de la Révolution progressiste populaire.

Le personnel du corps des droits humains a tenu sa conférence annuelle, le jeudi 11 septembre 2025, à Ouagadougou, sur le thème : « Quelle contribution du personnel du corps des droits humains à l’atteinte des objectifs de la Révolution progressiste populaire ? ».

Quelle peut être la contribution du corps des droits humains à la Révolution progressiste populaire (RPP) lancée par le chef de l’Etat le capitaine Ibrahim Traoré ? Cette question était au centre de la conférence annuelle du corps des droits humains qui s’est tenue, le jeudi 11 septembre 2025, à Ouagadougou.

Institutionnalisée en 2020 par arrêté, ce cadre a pour but, aux dires du secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Harouna Kadio, de réunir chaque année, les conseillers et assistants en droits humains, autour des préoccupations relatives à la promotion du corps et à la réalisation de leurs missions, telles que définies dans la politique du gouvernement en matière de droits humains et de citoyenneté. La conférence annuelle constitue également, a-t-il indiqué, une occasion pour se rappeler des recommandations formulées lors des éditions précédentes, faire le bilan de leur mise en œuvre et présenter une feuille de route pour celles qui n’ont jusqu’alors pas connu d’implémentation.

Selon lui, trois recommandations principales avaient été formulées à la conférence de 2023. Il s’agit notamment d’assurer la représentation du personnel dans les missions permanentes du Burkina Faso, de doter le personnel d’une carte professionnelle et les chefs de service des directions centrales et déconcentrées en carburant. Le SG du ministère en charge de la justice s’est réjoui qu’à ce jour, toutes ces recommandations aient connu un début de mise en œuvre, avec un taux de réalisation satisfaisant.

En effet, a-t-il fait savoir, un conseiller en droits humains a été nommé comme conseiller juridique à la mission permanente du Burkina Faso au conseil des droits de l’Homme à Genève. Un autre, a-t-il ajouté, vient d’être élu membre du comité des disparitions forcées. Pour ce qui est de la dotation du personnel en cartes professionnelles, Harouna Kadio a indiqué que des instructions ont été données pour la confection des cartes.

Relever les défis du secteur

Il a souligné par ailleurs que les réflexions se poursuivent sur la prise en compte des chefs de service des directions régionales dans la dotation en carburant pour faciliter l’exécution de leurs tâches. Tout en saluant les efforts du gouvernement pour la mise en œuvre de ces recommandations, il a marqué la détermination du département de la justice à poursuivre les efforts pour la résolution des préoccupations du personnel du corps des droits humains. Dans le même temps, il les a invités à redoubler d’effort afin de relever les défis qui se présentent au secteur.

Au nombre des défis, il a noté que le contexte de crise sécuritaire et humanitaire actuel du Burkina met à rude épreuve la réalisation et la jouissance des droits humains. Tout en reconnaissant que de multiples actions sont menées en vue de garantir le respect, la protection et la réalisation des droits fondamentaux des populations injustement affectées, il a invité l’ensemble des acteurs à redoubler d’effort pour l’effectivité des droits humains au Burkina. Harouna Kadio a salué l’intérêt et la pertinence du choix du thème.

Il s’est dit convaincu que les échanges, partages et débats autour de la thématique vont permettre de proposer des axes d’intervention cohérents qui épousent la vision des plus hautes autorités et contribueront à l’atteinte des objectifs fixés par la RPP. Le président du comité de suivi des recommandations de la conférence, Benjamin Sow, pour sa part, a salué les efforts du ministère pour la tenue de cette rencontre et l’attention portée au corps des droits humains en tant que maillon essentiel dans la mise en œuvre de la politique sectorielle de justice des droits humains. Au cours de la conférence, le personnel du corps des droits humains a remis 1 089 500 FCFA en guise de contribution à l’Initiative Faso Mêbo.

Nadège YAMEOGO

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